Ce document constitue les notes prises en cours de neurosciences cognitives, sur le thème de la toxicomanie.
[...] Facteurs de risque de toxicomanie personne sur : autant de facteurs de risques que de variations interpersonnelles : - cadre de vie (pauvreté, violence, mono parentalité, consommation des parents, manque de communication, attentes peu réalistes des parents) - milieu social (échecs scolaires, professionnels, utilisation par les amis ) - individu (isolement, souffrance psychologique, rébellion, facteurs motivationnels, difficultés à gérer les émotions cad fragilité psychique) - substance (initiation précoce, mode d'administration, quantité, fréquence ) Malgré tout, on a réussit à isoler un facteur de risque : Sur réactivité de l'axe corticotrope et restant active pendant au moins 2h (responsable des réaction aux émotions, de leur gestion). Comment cette dépendance est-elle crée pour ces 1/6ème de la population ? Les différences interindividuelles en font partie Caractéristiques pharmacologiques : Changement de l'équilibre biochimique du sujet prise : neurotransmetteurs qui vont être en présence de façon massive et anarchique (pas de contrôle). Avec la prise de substance, je produis une altération d'un ou plusieurs neurotransmetteurs, du coup ces neurotransmetteurs ne peuvent être utilisés de façon cohérente pour les événements du monde. [...]
[...] Bien plus que les autres pathologies, elle se développe à partir d'un fonctionnement normal (introduction de produits chimiques qui altèrent le fonctionnement) Dans le DSM IV, la toxicomanie est l'utilisation inadaptée d'une substance conduisant à l'altération du fonctionnement ou une souffrance caractérisé par la présence de au moins 3 des manifestations suivantes à un moment quelconque en 12 mois : - Tolérance : besoin d'accroître les doses pour obtenir le même sentiment de satisfaction qu'au début. - Sevrage : symptômes apparaissant comme des dysfonctionnements corporels (sueurs, tremblements, augmentation de la fatigabilité, pression artérielle ) - Désir persistant - augmentation, escalade dans les doses - Notion du temps passé à la consommation ou l'achat - temps ou argent au détriment des activités sociales, professionnelles ou des loisirs à cause de l'usage de la substance - Malgré la connaissance des risques, persistance. L'existence de la dépendance physique entraîne une évaluation différente de la pathologie. [...]
[...] Parce que je peux reproduire des effets projectifs je peux mesurer les effets neurochimiques. - Altérations fonctionnelle de l'escalade à la dépendance Si on empêche le rat de prendre à une dose avec un espacement des prises pas d'escalade basculement de modéré vers régulier par l'espacement des prises - Comprendre le phénomène de sevrage et le réduire (arrte du produit moins agressif) De même, le naloxone injecté induit un état de sevrage lorsqu'il est toxicomane aux opiacés son système opioïde normal ne peut fonctionner normalement. [...]
[...] Plus de consommateurs masculins que féminins. Estimations pour l'ensemble des drogues : - abstinence (n'en prendra jamais ou a totalement arrêté) : - exploration (utilisation récréative, très occasionnelle): 25% - occasionnel (quand l'occasion se présente tous les jours, une fois par mois 55% - régulier (consommation recherchée faisant partie du mode de vie) - surconsommation (utilisation de la majorité du temps et de l'argent dans sa consommation qui n'est plus contrôlée et cela provoque des problèmes relationnels, professionnels la consommation devient le moyen de faire face aux difficultés de la vie): - abus (du domaine de la psychiatrie) = inconnu Attention : c'est a partir du moment où il y a compensation de la part du corps où il y a toxicomanie. [...]
[...] De même anorexie, difficultés de sommeil, rebond de l'anxiété, infection importuniste liées au contexte et du mode d'administration. Dépendance physique et psychique Objectif traitement de substitution : sortir la personne du contexte de prise tout en gardant les effets neurochimiques induits (méthadone, subutex) Nicotine : Stimulation des récepteurs cholinergiques nicotinique qui projettent vers le noyau accubens une libération dopaminergique correspond à une sensation de plaisir, de désir, à la recherche de récompense. Lorsque je stimule par nicotine au lieu que ce soit l'acétylcholine qui agisse sur ces récepteurs, on augmente artificiellement, l'activité de ces récepteurs (action sur agoniste cholinergique) et diminution des MAO effet des AD. [...]
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