Ce qui nous ramène à nouveau à la méthode qui est celle de s'arrêter sur les effets d'un discours. Ici, un discours socio-juridique et médicale sur un groupe d'individus qui consomment (...)
[...] C'est à partir de cette place d'objet qu'on va pouvoir se constituer comme sujet. Ce renversement est de se poser la question de pourquoi la plupart des gens, au fond, ne remarquent pas, oublient, jettent un voile, sur le fait que fondamentalement nous sommes objet de l'autre. Qu'est-ce qui fait que le sujet psychotique est d'une certaine façon (dramatique) pas dupe ? Il y a une sorte de présence réelle de cette dimension, extrême réalisme par rapport à cette dimension-là. [...]
[...] Pourquoi tout ça ? Ca n'a aucun sens comme tel, c'est du semblant mais un semblant qui trouve un moteur pulsionnel (nous sommes des êtres de langage, langage qui a un effet sur notre corps). Hypothèse par rapport à la psychose : tout se passe comme ci, pour le sujet, cette double séparation n'a pas pu s'opérer. Pour le sujet psychotique, sa place dans le monde est une place où il n'est pas séparé de l'autre, où il reste directement objet de l'autre avec ses conséquences pour le sujet. [...]
[...] Cas clinique : accent sur la barrière 1 Aspect traitement de l'autre : le premier autre qu'il faut traiter c'est soi même comme psychologue. Quelle positiondoit-on prendre pour être un autre supportable pour le sujet ? Jusqu'à la modalité de présence. On sait que certains sujets on ne les regarde pas dans les yeux, on traite leur regard. Celui qui sait est celui qui risque de devenir persécutif pour le sujet Soutien des inventions singulières : symptômes. Les symptômes de Julien ne sont pas ses passages à l'acte, c'est à un moment cette invention qu'il a pu produire qui est de se nommer lui même comme spécialiste des insectes sociaux. [...]
[...] L'autre est présent, il y a une adresse. Après coup, si la tentative de suicide échoue, à partir de ce que le sujet peut en dire, on peut déduire que tout ça était adressé à l'autre. Le travail clinique avec l'enfant et les parents permet pour cet enfant de saisir que ce jeu est une façon de pouvoir formuler une question qu'il ne peut formuler en parole : est-ce que je compte suffisamment pour toi pour que tu coures après moi ? [...]
[...] Ce paradigme a du mal à fonctionner. Si on le place comme idéal, ça jette un voile, ça ne permet pas de réfléchir à la fonction de la drogue. Ce paradigme a fonctionné jusqu'à quelques années, de façon très dure, avec un militantisme important. Il semble intéressant tout de même de s'arrêter sur les raisons qui ont poussé quelques personnes à soutenir ce paradigme abstinentiel. Voir comment ce type de débat a pu avoir lieu dans le champ médical (par rapport aux médicaments). [...]
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