enfance, bébé, parents, psychologie, adolescence, école, attachement, affection
Depuis quelques années, la toute petite enfance fait l'objet d'études très précises : avant, on pensait que cet enfant avait peu de capacité. Or les capacités qui se développent la première année sont importantes et fondamentales. On sait aujourd'hui que la toute petite enfance et l'adolescence sont importantes dans la construction de l'adulte.
[...] Il faut à l'enfant des substituts stables. Le petit enfant est sous la dépendance des regards des autres : l'autre fait comprendre à l'enfant que le « tu » existe à ses yeux. La pire chose est l'indifférence. A partir de ses pensées rationnelles, le petit enfant se fait une représentation des personnes proches et fait des schémas d'attachement : ils sont le fondement de la sécurité interne c'est-à-dire, « je ne peux m'aimer que si les autres m'ont aimé ». [...]
[...] Il a beaucoup parlé de la préoccupation maternelle primaire qui consiste en holding c'est-à-dire la façon dont on porte l'enfant dans ses bras, et en handling, la manière dont l'enfant es traité, soigné. Il n'y a pas de développement de l'enfant sans la présence de proches. La préoccupation maternelle primaire détermine la sécurité interne de l'enfant. Il n'y a pas de développement de potentiel si la qualité relationnelle n'est pas bonne. La mère s'identifie à son enfant, elle est empathique à son égard c'est-à-dire qu'elle essaie de se mettre à sa place pour répondre au mieux à ses besoins. Les soins prodigués sont porteurs de l'affectivité. [...]
[...] C'est un état crée par les proches, état de toute satisfaction. L'enfant se construit dans la plénitude éducative et non dans la carence éducative. Pour Freud, le narcissisme se construit dans les premières années de la vie. Il faut d'abord s'aimer pour aimer l'autre. Il existe deux instances d'impersonnalité : le « moi » idéal, toute-puissance narcissique, en possession de toutes les perfections (j'ai besoin de cette perfection pour avancer) ; l'idéal du moi c'est-à-dire le réceptacle de tous les interdits, les règles issues des principes parentaux qui sont les modèles de référence. [...]
[...] Ces enfants entrent souvent en dépression : c'est l'hospitalisme. A partir de 1975, sort un film culte « Le bébé est une personne » sur le développement du bébé. Désormais, on utilise le nom « bébé », on affirme qu'il a des droits en tant que personne (le bébé a des émotions, il a droit à la douleur . Encore aujourd'hui, cette vision évolue. Le bébé a le statut d'une personne pensante. C'est aussi reconnaître qu'il peut avoir des problèmes de développement. [...]
[...] Bettelheim a fait des études sur les enfants psychotiques. Pour lui, l'autisme s'explique par le fait que l'enfant n'a pas d'existence. C'est le cas de Marcia, autiste à trois ans, « enfant du néant » c'est-à-dire que ses parents ne devraient pas l'être. Sa mère était fiancée à un mort à la guerre du Vietnam et son père a été laissé par sa première fiancée. Ainsi, Marcia naît de la mauvaise mère pour le père et inversement. C'est cette image que construit l'enfant. [...]
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