La schizophrénie : le syndrome dissociatif, le syndrome délirant, les différentes formes de schizophrénie, le traitement, la prise en charge en ergothérapie

Résumé du document

Synthèse de Psychologie sur la schizophrénie.

Extraits

[...] Lors de la première année de vie, l'enfant prend conscience qu'il est un objet d'amour pour ses parents, il en est valorisé, satisfait et sécurisé. IL peut alors se permettre l'introjection du monde extérieur donc la formation du MOI par l'assimilation des attitudes, des sentiments, des symboles verbaux émanent de la mère. L'univers relationnel de l ‘enfant peut être faussé si l'attitude de la mère est inadéquate : anxieuse, hyper protectrice avec en même temps rejet et indifférence. La communication en double lien est psychotisante (informations contradictoires dont l'une est également le contraire de l'autre). [...]

[...] Le syndrome délirant : L'autisme schizophrénique : Perte de contact vital avec la réalité. Tentative de fuite ou de réaménagement du sujet et du monde extérieur. Le patient utilise des mécanismes de dénégation et de projection. L e MOI est clivé et les relations objectales sont vécues comme menaçantes. Les manifestations délirantes : Le syndrome d'automatisme mental : mécanisation de la vie psychique, la pensée est volée, entravée, répétée en écho, commentée. On distingue le petit automatisme mental et le triple automatisme mental. [...]

[...] L'atonie affective : froideur tentant de neutraliser une sensibilité exacerbée. La discordance affective : dénotation entre le comportement et la pensé Les régressions narcissiques autoérotiques, homosexuelles et incestuelles. Les troubles psychomoteurs : L'indécision du geste. L'indétermination des attitudes. Le maniérisme de la présentation et des gestes. La paramimie : sourire discordant. Les stéréotypies : répétition d'un même mouvement ou d'un même comportement. Le syndrome catatonique : il est constitué de : La catalepsie : perte de l'initiative motrice avec immobilité avec des persévérations des attitudes imposées ou spontanées. [...]

[...] Renoncement a des activités de loisirs très investies sans cause. Engagement pour l'occultisme Troubles d'allures névrotiques : angoisse pour des raisons abstraites, obsession sans lutte, pseudo phobie, dépression état maniaque atypique, crise d'hystérie, état confusionnel, symptôme hypocondriaque. La schizophrénie simple : Le début est insidieux, sur une personnalité schizoïde. Bizarrerie du comportement, aspontanéité, apragmatisme, clinophilie. Repli autistique et ambivalence affective. Vie organisée de façon très stéréotypée et ritualisée. Les altérations profondes de la personnalité donnent une impression d'appauvrissement intellectuel de type déficitaire. [...]

[...] La schizophrénie paranoïde : Associe la dissociation au délire Elle survient fréquemment après plusieurs expériences aigues Le délire est chronique, flou, diffluent sans axe thématique Evolution vers un hermétisme total inscrit dans le repliement autistique et un appauvrissement du délire. L'hébéphrénie : Début insidieux Pauvreté ou absence de délire Processus dissociatif massif : la discordance touche tous les secteurs aboutissants à long terme à un déficit global et une détérioration intellectuelle d'allure démentielle. L'hébéphréno catatonie : Associe l'hébéphrénie a un syndrome catatonique (la discordance touche aussi la psychomotricité) L'expression catatonique est rarement permanente mais plutôt périodique Indication de sismothérapie Les formes pseudo névrotiques ou schizozes : Fond de schizoïdie Troubles de l'affectivité avec ambivalence et polyvalence Importance de la rêverie désamorçant le déni de la réalité et la projection Symptomatologie névrotique variable témoignant d'une lutte contre l'angoisse dissociative et d'un dégagement plus ou moins stable et réussi de la personnalité dans des compromis partiel mais plus économique que le vide hébéphrénique. [...]