L'Histoire et le présent du travail s'accompagnent d'une longue plainte de souffrance. Mais il est aussi source de beaucoup de satisfaction psychique et de plaisir : les chômeurs vont généralement beaucoup plus mal que les gens qui travaillent : plus d'alcoolisme, de consommation de médicaments, de dépressions. Le travail à une fonction psychiquement soutenante.
Les chômeurs ont du mal à se faire plaisir personnellement : le plaisir, même en dehors du travail, est lié : c'est parce qu'on travaille qu'on a des vacances. Système effort/récompense. Le travail structure le plaisir que l'on peut prendre. Ceux qui s'opposent au travail affirment que le travail a beaucoup trop d'importance dans nos sociétés. Le travail provoque des souffrances et aussi la condition du plaisir, de la satisfaction (...)
[...] Les comportements de harcèlement ont lieu dans 80% des cas ont lieu plusieurs fois par semaine pour au moins l'un d'entre eux. Les cas les plus destructeurs sont ceux qui durent le plus longtemps. La souffrance et la destruction s'installent progressivement. 1/3 des harcelés quittent l'entreprise, 1/3 se trouve en arrêt maladie à cause du harcèlement : les 2/3 quittent le travail. Le statut des personnes prisent dans le harcèlement : dans 80% des cas pour Hirigoyen) il y a plusieurs harceleurs. [...]
[...] - Soit il s'en remet totalement à l'autorité (au Rwanda, les meurtriers ne se sentaient pas responsables j'ai fait ce que l'on m'a dit de faire - Le harceleur peut faire tout ça pour ne pas perdre son travail. C'est plus une crainte plutôt qu'une soumission. Cours : Pourquoi est ce que le harcèlement moral est si destructeur pour les victimes ? Il n'y a pas de mise en danger vital mais ça a les mêmes effets. Ce ne sont que des mots, de la relation. Si c'est aussi destructeur psychiquement c'est que le travail est beaucoup plus important qu'on ne le croit dans l'équilibre d'un sujet. L'individu est un modèle. [...]
[...] C'est une approche en psychologie clinique. Dominique Meda : le travail, une valeur en voie de disparition / Le but c'est d'avoir une compréhension globale d'un individu dans les situations qu'il traverse. Objet = subjectivité = le sujet, celui qui dit je On doit prendre en compte ce que le sujet exprime, ressent, la vision qu'il a de lui-même ; la globalité de son fonctionnement psychique (ses pensées, son niveau émotionnel, son affectivité, ce qui est conscient en lui et inconscient). [...]
[...] Le stress ne relève pas que du sujet. Karasek = modèle du stress où 2 éléments sont en interaction : exigence physique et psychique du travail (plus ou moins de responsabilité, de pression) et autonomie dont le sujet à pour réaliser sa tâche. Plus l'intensité est forte et plus l'autonomie est faible plus il y a de stress. Le problème de ce modèle c'est qu'il occulte plusieurs aspects = dans les mêmes situations professionnelles les personnes ne réagissent pas de la même façon : oubli de la singularité du sujet. [...]
[...] IV / Les effets psychologiques du harcèlement moral : Stress post-traumatique du syndrome d'anxiété généralisé, dépression, suicide. Stress post-traumatique : les personnes qui ont subi du harcèlement moral ont ces troubles pendant plusieurs années ou pendant la vie entière. Manifestation : les souvenirs envahissent la vie psychique, se répètent, s'imposent. Vécu d'angoisse, d'anxiété, peur générale de la vie, peur des autres. Rumination (qu'est ce que j'aurais pu faire ? Pourquoi moi honte, culpabilité. Réactions corporels au stress : nausées, vertiges Perte de confiance en soi, hypersensibilité et hyperémotivité. [...]
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