Souffrance, souffrance individuelle, souffrance collective, douleur, souffrance psychique
En Occident on a réduit la souffrance à une notion psychique, mais la souffrance est bien plus globale, il y a une souffrance physique, spirituelle et sociale (perte d'emploi, enfants, famille...)₪ L'homme est capable d'une grande résilience, de vivre en contenant toute cette souffrance collective, être capable de transcender collectivement tout ça pour tendre vers l'équilibre et le respect.
Les médecins sont souvent démunis car la souffrance n'est pas palpable, pas de substantum organique, contrairement à ce que Pasteur nous a enseigné, toute maladie a une cause et chaque cause un traitement ; mais dans la réalité l'homme n'est pas une mécanique, il a une complexité intrinsèque et peut avoir mal sans avoir un dysfonctionnement organique.
[...] La souffrance Définitions 1. Souffrance individuelle Souvent confusion entre souffrance et douleur. La douleur renvoie à quelque chose d'objectivable. C'est l'expression à travers les émotions et l'élaboration psychique d'un dysfonctionnement neuro physiologique. Puis on prend conscience que ça nous fait mal : on ressent, on perçoit . La douleur renvoie à quelque chose d'organique, aurait une temporalité limitée. C'est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à des lésions tissulaires réelles ou potentielles ou décrites en termes évoquant de telles lésions. [...]
[...] NB : Quel regard porte-t-on sur les personnes ayant un handicap ? Certains demandent si ça sert à quelque chose de maintenir les gens handicapés en vie ? Définition matérialiste, alors que les handicapés sont les témoins de la pluralité de notre démocratie qui s'honorerait si elle s'occupait de l'objet même d'un pays, c'est-à-dire l'homme. Ces personnes souffrent car ils ont une très grande perception et un sentiment d'absence d'identité source de souffrance majeure. Du temps : l'information va de plus en plus vite. [...]
[...] Origines La souffrance peut-être liée aux : Etapes/avatars de la vie Etapes de croissance humaine, passage de l'adolescence et les effets de la puberté, transformation corporelle, obligation de redéfinition de soi et de sa perception qui arrive au même moment que la conscience de son identité propre. Les comportements ordaliques (jeu avec la mort) témoignent de la souffrance et de la volonté de l'explorer, conscience de sa propre relativité avec la vie, contact avec la mort. Dans d'autres civilisations ou d'autres époques on avait tellement conscience de la souffrance consubstantielle lors de la venue à l'âge adulte qu'on organisait des rituels autour de ce passage. MAUSS écrit très bien sur la fonction du rituel qui permet l'éventoir de la souffrance de la transition. [...]
[...] Est-ce digne d'une société moderne ? C'est morts révèlent une solitude dans la société, dans un pays très civilisé il y a des gens très seuls et fragiles, l'isolement est une source de souffrance. De l'argent. Certains souffrent d'en avoir trop ! Référentiel permettant de qualifier et de situer la personne. Du travail. La valeur accordée à la rentabilité de l'homme fait qu'on peut l'amener à souffrir du fait même de son travail. On peut certes s'y réaliser et de décider que sa vie sera une passion, mais parfois dur de trouver un sens à ce qu'on fait. [...]
[...] Une souffrance spirituelle ? Ce qui fait que l'homme peut-être avoir un raisonnement hypothético déductif, des constructions intellectuelles, de réaliser, de penser d'être capable d'analyser la notion du sens. La souffrance peut-être la difficulté d'identification et de reconnaissance de soi ou de positionnement de soi par rapport à l'environnement. En Occident on a réduit la souffrance à une notion psychique, mais la souffrance est bien plus globale, il y a une souffrance physique, spirituelle et sociale (perte d'emploi, enfants, famille . [...]
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