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A - Généralités sur les rythmes biologiques
Rythmes circadiens : période de 24 heures
Rythmes ultradiens : inférieur à 24 heures
Rythmes infradiens : supérieur à 24 heures
Acrophase : moment du cycle où le phénomène est à son maximum.
Synchroniseurs : facteurs de l'environnement qui varient de manière cyclique et qui peuvent influencer nos rythmes biologiques.
En l'absence de synchroniseurs on dit que nos horloges sont déréglées ou désynchronisées.
Horloges : structures que l'on trouve au niveau cérébral et qui sont responsables des rythmes biologiques.
Il existe une horloge principale située au niveau de l'hypothalamus aux noyaux suprachiosmiques.
Son activité est liée à l'alternance jour/nuit -> dépend énormément de l'information lumineuse transmise via la rétine (photorécepteurs) à ces noyaux.
Si on enlève ces noyaux certains rythmes vont disparaitre comme le rythme veille/sommeil.
B - Organisation du rythme veille/sommeil
Un adulte dort en moyenne 8 heures.
Un grand dormeur dort plus de 10 heures.
Un petit dormeur moins de 5 heures.
Sommeil :
- A ondes lentes
- Paradoxal (ondes rapides) -> phase de sommeil pendant laquelle le cerveau est très actif dans un corps inerte -> atonie musculaire
Définition du sommeil :
Il s'agit d'un état de suspension partiel et périodique des rapports sensitifs et moteurs d'un être vivant dans son environnement, cet état, est immédiatement réversible par une stimulation suffisante.
On s'est aperçu, qu'un être vivant dort d'autant moins que sa masse corporelle est importante que son métabolisme est bas.
Masse importante = réserves énergétiques importantes.
Sur une nuit de sommeil :
- Environ 80 % de sommeil lent
- Environ 20 % de sommeil paradoxal
Sur une nuit, on va distinguer 4 ou 5 cycles qui vont durer entre 1 h 30 et 2 h (rythmes ultradiens).
Chacun de ces cycles va comprendre des phases de sommeil lent et des phases de sommeil paradoxal mais dans des proportions différentes à mesure qu'on avance dans la nuit.
Sommeil paradoxal = sommeil à ondes rapides = REM (rapid eyes mouvement).
Sommeil lent :
- Stade 1 -> phase où l'on va progressivement s'endormir
- Stade 2 -> sommeil léger
- Stade 3 et 4 -> sommeil profond
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[...] E Les fonctions du sommeil Fonction de récupération. Qu'est-ce qu'on récupère ? Est-ce seulement au niveau du cerveau ou aussi au niveau des autres organes ? On pense que l'organisme récupère d'une manière toute aussi efficace en période de détente éveillée. Il est vraisemblable que le sommeil soit là uniquement pour notre cerveau. Comment le comprendre ? Deux manières : - En étudiant certaines pathologies du sommeil ( insomnies, hypersomnies - Privation de sommeil (total, ou spécifiquement paradoxal ou lent). [...]
[...] Les lobes frontaux sont activés. Ces régions qui participent au processus conscient seront peu activées en particulier pendant le sommeil lent. Au moment du REM, il y a une voie qui va se réactiver, la voie thalamo- corticale. Il y a des structures telles que l'amygdale et l'hippocampe qui sont fréquemment activées pendant ce REM. Pendant le REM on note par contre une faible activité du cortex pré- frontal, certains auteurs attribuent cette faible activité par la perte de sens critique pendant la production des rêves. [...]
[...] Pour qu'il y ait un rythme veille/sommeil il faut qu'il y ait un minimum de cerveau. A Généralités sur les rythmes biologiques Rythmes circadiens : période de 24 heures Rythmes ultradiens : inférieur à 24 heures Rythmes infradiens : supérieur à 24 heures Acrophase : moment du cycle où le phénomène est à son maximum. Synchroniseurs : facteurs de l'environnement qui varient de manière cyclique et qui peuvent influencer nos rythmes biologiques. En l'absence de synchroniseurs on dit que nos horloges sont déréglées ou désynchronisées. [...]
[...] Quand il y a privation totale, ce phénomène de rebond concerne surtout le sommeil lent. Le sommeil paradoxal, occupe chez le bébé 50/ du sommeil. Il y a clairement une relation entre la maturation du système nerveux et le pourcentage de sommeil paradoxal (sorte de stimulateur endogène du cerveau capable d'engendrer des circuits neuronaux). Le fort pourcentage de sommeil paradoxal pendant la vie fœtale favoriserait le développement du cerveau par une stimulation palliant ainsi le manque relatif de stimuli extérieurs. [...]
[...] EMG ( électromyographie ( suivre le tonus musculaire L'EEG, va permettre d'enregistrer l'activité électrique du cortex cérébral. Il est utilisé en neurologie, en psychiatrie pour affiner le diagnostique et voir s'il y a une origine organique dans certains troubles. Il s'agit de petits potentiels de quelques micros volts. Enregistrer et mesurer l'amplitude de ces ondes, la durée/fréquence de ces ondes, pour déterminer dans quel stade de sommeil on se trouve. Ces rythmes varient fortement avec les états de vigilance, et varient bien entendu avec certains états pathologiques (coma). [...]
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