Shell Shock, War neuroses, discours médical, pratiques de soins, Première Guerre mondiale, combats, combattants, commotionnés, traumatisme de guerre
Ce qui caractérise la Première Guerre mondiale c'est la mort de masse, qui est le résultat de la violence nouvelle dans les modalités de combat soit de 9 à 10 millions de soldats tués (capacité d'évocation assez faible).
Les pertes journalières constituent de ce point de vue un bon marqueur : c'est près de 900 Français et de 1.300 Allemands qui meurent chaque jour entre 1914 et 1918 (deux puissances de la GG).
Au sein de nos sociétés, déshabituées à la mort, de tels chiffres exigent un effort de représentation. En effet, l'approche quantitative ne tient pas compte d'un aspect essentiel des champs de bataille : c'est l'impact de la violence des combats qui s'inscrit d'abord dans les chairs de ceux qui ont la charge de combattre.
[...] Le Congrès américain a créé en 1923 un Bureau des vétérans, placé sous la direction générale du Président des Etats-Unis, qui réunit en fait les agences mises en place dès 1917 aux Etats-Unis, the war-risk insurance bureau et the United States Public Health Service and the Federal Board for Vocational education which related the care and rehabilitation of disabled ex-service men. III - Contenus des réponses thérapeutiques Les contenus thérapeutiques présentent, dans leur ensemble, une grande uniformité, qu'ils soient pratiqués à l'avant ou dans les centres de l'intérieur. Il n'apparaît pas non plus de spécificités très marquées dans les contenus des réponses médicales apportées en fonction de la nature du traumatisme. [...]
[...] La consommation d'alcool, de substances psycho-actives plus généralement, et les conduites suicidaires accompagnent souvent ces troubles. Les femmes combattantes apparaissent comme spécialement touchées par les traumatismes psychiques. Elles ont pris dans la guerre une place sans précédent. En cinq ans, plus de 150.000 ont été déployées. Près de 80 ont été tués. Sur le terrain, la moyenne se situe autour d'une femme pour dix hommes. Les combattantes effectuent pour l'essentiel des missions de soutien au combat : conduire des camions, livrer des fournitures, du ravitaillement. [...]
[...] En accord avec le plan d'organisation, les cas d'épuisement, de terreur et de shock étaient pris en charge par des spécialistes attachés aux Fields hospitals, placés juste derrière les lignes, et environ 65% de 7.500 cas observés sont retournés au front dans un délai très court, après quelques heures. Les patients qui semblaient affectés plus sérieusement étaient admis dans les Advanced Neuropsychiatric hospitals où ils restés de quelques jours à deux semaines. Dans ce type de formation des patients soignés retournaient au front. [...]
[...] Ils apprennent à mener des entretiens psychiatriques, à faire passer des tests, à conduire des thérapies de groupe. Ils peuvent faire l'objet d'une intégration dans une structure fixe, tels que les hôpitaux où ils endossent le rôle d'infirmier. Le numéro 91 correspond au code de l'ensemble des spécialistes de santé dans l'armée : 91A, 91B 91X désigne les personnels aux compétences psychologiques restreintes mais qui réalisent des tâches spécifiques. Ils effectuent des missions en Irak au sein des équipes d'intervention psychologique. [...]
[...] Auparavant, les auteurs employaient strain ou anxiety Surtout, beaucoup de troubles d'apparition différée, d'apparition tardive, qui interviennent lors du retour à l'arrière ou au pays, ont été relevés. Au point qu'ils justifient le recours à l'appellation delayed combat reaction Il faut attendre le milieu des années 1970 et le début des années 1980 pour que les séquelles psychiques tardives rencontrées en très grand nombre chez les vétérans de la guerre du Vietnam attirent l'attention des professionnels de santé mentale et aussi l'administration des Vétérans. [...]
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