La schizophrénie est une psychose à évolution chronique. C'est une affection mentale endogène de cause inconnue caractérisée par : la dissociation de la personnalité(incohérence idéo verbale, idées délirantes mal systématisées…); l'impression d'être sous l'influence de forces étrangères, des perturbations profondes affectives (détachement, repliement), une perte de contact avec la réalité.
En général, il n'y a pas d'atteinte de la lucidité ni de détérioration irréversible des facultés intellectuelles.
La schizophrénie touche toutes les civilisations et les 2 sexes. Elle débute entre 15 et 35 ans.
Le facteur génétique : le risque est plus élevé s'il y a un lien de parenté avec 1 schizophrène (75% pour les jumeaux homozygotes)
Les facteurs sociaux : niveau social, isolement social, agression sociale
Les influences culturelles
Les données biologiques et somatiques : il y a beaucoup d'hypothèses mais aucune ne peut expliquer tous les troubles observés chez tous les schizo.
[...] L'atonie affective : froideur tentant de neutraliser une sensibilité exacerbée. La discordance affective : dénotation entre le comportement et la pensée Les régressions narcissiques autoérotiques, homosexuelles et incestuelles. Les troubles psychomoteurs L'indécision du geste. L'indétermination des attitudes. Le maniérisme de la présentation et des gestes. La paramimie : sourire discordant. Les stéréotypies : répétition d'un même mouvement ou d'un même comportement. Le syndrome catatonique : il est constitué de : La catalepsie : perte de l'initiative motrice avec immobilité avec des persévérations des attitudes imposées ou spontanées. [...]
[...] La personne dissociée ne forme plus une entité, il y a absence de lien. Dissociation : processus interne non visible Discordance : visible à l'extérieur, elle est le reflet de la dissociation Beaucoup de symptômes ont une valeur défensive contre l'anéantissement et l'angoisse psychotique. La dépersonnalisation : perte du sentiment d'individualité affectant l'intégrité corporelle, l'identité et la conscience du MOI psychique. Elle entraîne une impression d'étrangeté voire de bouleversement total du monde extérieur. Elle est contemporaine d'une angoisse intense de séparation, de néantisation et de morcellement dissociatif. [...]
[...] L'altération du système logique de la pensée avec ambivalence des propos, raisonnement pseudo logique et discours impénétrable. Les rationalisations morbides :rationalisation et systématisation froides, pseudo logique, incompréhensible pour l'interlocuteur. La persévération et la contamination par une idée parasite entraînant l'enchaînement normal des pensées. L'accélération brusque de la pensée demeurant anarchique et discontinue avec une impression de diffluence. Les phénomènes de barrages : arrêt brusque au milieu d'une phrase qui développe une idée. Le discours est suspendu sans raison apparente. La reprise se fait sans conscience de l'arrêt sur le même thème ou sur un autre. [...]
[...] Les données psychodynamiques : le milieu familial est le 1er lieu où s'articulent les 1ères relations d'objet. Lors de la première année de vie, l'enfant prend conscience qu'il est un objet d'amour pour ses parents, il en est valorisé, satisfait et sécurisé. Il peut alors se permettre l'introjection du monde extérieur donc la formation du MOI par l'assimilation des attitudes, des sentiments, des symboles verbaux émanent de la mère. L'univers relationnel de l'enfant peut être faussé si l'attitude de la mère est inadéquate : anxieuse, hyper protectrice avec en même temps rejet et indifférence. [...]
[...] Le délire paranoïde : il est caractérisé par une absence de structure, de liens cohérents entre les thèmes, d'illogisme. Ce délire est non systématisé. L'adhésion est parfois relative et donne une impression de flou de bizarrerie. Les mécanismes sont variés : hallucinations psychosensorielles, intuition, interprétation, imagination. Les thèmes sont polymorphes : persécutif, mégalo maniaque, érotomaniaque, mystique et hypocondriaque. Les troubles des conduites Aboulie (absence de volonté pour passer à l'acte), désintérêt, inertie Apragmatisme (incapacité de réaliser un projet, même un acte élémentaire) Incohérence affective, impulsivité, crise de dépersonnalisation anxieuse, gestes suicidaires. [...]
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