Schéma corporel, rubber hand, plasticité, pathologie, anorexie mentale, pathologies fantômes, représentation corporelle, image de soi, dysmorphophobie épilepsie, neuropathie, neurones bimodaux, glissement proprioceptif
Les représentations que l'on a de notre corps ne correspondent pas forcément à la réalité morphologique et biologique de ce corps. Ainsi, comprendre comment se forment les représentations corporelles a 2 intérêts. Tout d'abord, comprendre certaines pathologies, comme l'anorexie mentale : elle démontre un décalage clair entre le corps biologique et le corps que l'on pense avoir ; les pathologies fantômes : des patients amputés qui ont perdu un membre ont toujours cette représentation d'avoir ce segment présent.
[...] Schéma corporel, rubber hand et plasticité Les représentations que l'on a de notre corps ne correspondent pas forcément à la réalité morphologique et biologique de ce corps. Ainsi, comprendre comment se forment les représentations corporelles a 2 intérêts : • Comprendre certaines pathologies, comme : -l'anorexie mentale : elle démontre un décalage clair entre le corps biologique et le corps que l'on pense avoir -les pathologies fantômes : des patients amputés qui ont perdu un membre ont toujours cette représentation d'avoir ce segment présent. [...]
[...] Le sentiment d'appartenance (body ownership) d'un membre n'a rien d'évident : -somatoparaphrénie : les patients considèrent que leur segment paralysé ne leur appartient plus et appartient à quelqu'un d'autre -Asomatognosie = non-reconnaissance d'un segment -body integrity identity disorder = désir de se faire amputer d'un ou plusieurs membres ou désir d'être paralysé (section de la moelle épinière) Ce trouble n'a pas ou peu de comorbidité psychiatrique, c'est juste que dans la représentation de leur corps ce membre n'est pas là, et donc devient gênant. Ce trouble apparait très tôt dans la vie du patient, et peut mener à des dépressions extrêmement sévères, des mutilations Donc certains médecins en sont arrivés à l'amputation, pour soulager le patient. Mais problème éthique d'amputer un membre sain. [...]
[...] La représentation d'un segment peut perdurer sans afférence alors que sa place s'estompe au niveau du cortex somesthésique primaire Exemple avec un patient amputé de la main droite : Si on stimule la face droite du patient (donc dans on se rend compte que la zone dévolue au traitement d'information dans son cortex somesthésique primaire s'est agrandie : la zone du visage est venue envahir la zone au préalable dévolue au fonctionnement de la main (la carte a changé, et pourtant très souvent les patients amputés perçoivent encore des sensations (Il n'y a pas de correspondances strictes entre le schéma qu'on a du corps et le cortex somesthésique primaire. ← Ce corps, par ailleurs, va être le support de représentations de haut niveau, qui vont bien au-delà du corps. Exemple : l'écriture corporelle : On s'écrit une lettre sur le dos de la main et sur la paume de la main. Si on écrit ça sur une personne, dans un cas va nous dire que c'est un l'autre cas va nous dire que c'est un d (Tout dépend de la position de la lettre par rapport au corps. [...]
[...] Ce corps que l'on pense donner à voir aux autres, va contribuer à notre identité, au sens de soi. Troubles associés à l'image du corps : -dysmorphophobie : crainte obsédante de laideur ou déformation, souvent associée à une imperfection légère. Elle peut mener à des troubles dépressifs majeurs. C'est donc associé à une représentation dégradée du corps. -anorexie : trouble du comportement alimentaire, perturbation dans la manière dont le poids, la forme corporelle ou la silhouette sont perçus. Les patientes se comportent comme si elles avaient un corps qui n'est pas leur corps biologique. [...]
[...] Mais malgré des modifications périphériques majeures à 95% des patients amputés disent continuer à ressentir ce membre, il existe indépendamment de sa réalité biologique. Donc on a le maintien de représentation corporelle malgré des modifications périphériques majeures. -Arrachement brachial : arrachement de tout le matériel nerveux du bras (plexus brachial). Donc on a un membre présent physiquement, vascularisé, mais absent neurologiquement (Les individus ressentent des sensations fantômes comme si le bras était toujours innervé. -Ischémie : si on comprime fort un segment, au bout d'un moment aucun signal nerveux ne passe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture