Rythmes biologiques, rythmes psychologiques, capacités mentales, substrat biologique, processus cognitifs, oscillations infradiennes, cycle de la température centrale, performances attentionnelles, performances mnésiques
Il existe des rythmes biologiques qui vont avoir des répercussions sur les rythmes psychologiques. Nos capacités mentales sont dépendantes d'un substrat biologique. On étudie des oscillations des performances cognitives strictement dépendantes des variations rythmiques de leur substrat biologique. Il existe des rythmes psychologiques en soi, qui ont leurs spécificités par rapport aux rythmes biologiques.
[...] Dans des épreuves simples : attention et calcul mental Acrophase de la température corporelle et des performances entre 18-20h pour toutes les variables. C. Dans des épreuves plus complexes On mesure soit l'efficacité d'une performance soit la vitesse de performance. On voit apparaitre des légers décalages de la précision : 2h par rapport à la température. Ce lien avec le cycle de la température centrale a aussi été confirmé dans d'autres études : il y a un lien entre les rythmes de la température et des performances de barrages de lettres, de détection d'éléments, les temps de réaction à des stimuli acoustiques et optiques varient au cours de la journée Ça colle aux performances à partir du moment où on est sur des taches qui mesurent des variations de vigilance. [...]
[...] IV) Rythmes circadiens des performances Lien avec le cycle de la température centrale : L'expérience de Kleitman montre une mise en évidence d'un lien entre les variations des performances cognitives et la température centrale. A. Lien avec la vigilance Un des indicateurs des variations circadiennes par le NSC est la vigilance. De manière indirecte, grâce à la température on reflète le niveau d‘activité du SNC. ( Quand la température varie, la vigilance varie. La température centrale serait un indice de l'activité cérébrale : si on fait de l'exercice, la température du corps augmente, mais pas la vigilance, on a une variation exogène de la température = sans conséquence. [...]
[...] - Rythme infradien : augmentation des performances sur les deux premiers jours de la semaine jusqu'à un maximum le mercredi. VI) Applications chronopsychologiques - En ergonomie : De nombreux travaux ont été faits sur les périodes à risques pour les accidents, les troubles de la vigilance. Activités professionnelles concernées : - conducteurs - médecine, chirurgie, infirmerie - manipulation d'outils et/ou de substances - métiers impliquant une attention soutenue ou divisée sur de longues périodes : surveillance, contrôle, pilotage. Étude de Orr, Hoffman, et Hegge : On demande aux participants une tache très monotone (comme regarder l'aiguille sur un cadran) et il doit détecter des anomalies ; on regarde la vitesse de détection Résultats : On observe des oscillations ultradiennes des performances : baisse des performances dès la 2e demi-heure -mais remontées des performances toutes les 90-100 minutes avant une nouvelle baisse Quand on mesure un individu, on le mesure dans un moment temporel défini en termes de performance par sa structure rythmique biologique et psychologique. [...]
[...] Des rythmes biologiques aux rythmes psychologiques Cadre théorique Il y a deux approches : Il existe des rythmes biologiques qui vont avoir des répercussions sur les rythmes psychologiques. Nos capacités mentales sont dépendantes d'un substrat biologique. On étudie des oscillations des performances cognitives strictement dépendantes des variations rythmiques de leur substrat biologique. Il existe des rythmes psychologiques en soi, qui ont leurs spécificités par rapport aux rythmes biologiques. Dans les années 30, il y avait quelques dizaines d'études sur les rythmes biologiques. [...]
[...] ( Rythmes ultradiens d'alternance entre SOL et SP. Cette alternance reflète un rythme ultradien présent tout au long de la journée : le BRAC = cycle ultradien plus large que l'EEG. Kleitman : Alternance du SP/SOL durant le sommeil : 90 minutes Il y a l'existence d'un balancement hémisphérique. Quand le cerveau gauche a l'activité la plus importante, c'est quand le cerveau droit à l'activité la plus faible. Explication : phénomène de spécialisation hémisphérique : Une rythmicité ultradienne apparait en opposition de phase entre les variations de performance dans la tache verbale et spatiale. [...]
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