Le but est ici de comprendre en quoi notre comportement est différent lorsque nous sommes en groupe. Nous allons analyser les attitudes, les comportements.
Pour l'être humain, il est impossible de ne pas situer l'autre. En présence d'autres individus, notre tendance sera de vouloir savoir à qui on a affaire pour adapter notre comportement. On a alors accès à des représentations mentales.
Dans notre cerveau, on est capable d'évoquer mentalement des personnes, un objet, des situations, en l'absence de celui/celle-ci. Lorsqu'on évoque des individus, on parle de représentations sociales. Nous étudierons ici deux formes de représentations : les stéréotypes et les préjugés (...)
[...] On cherche alors un responsable à la crise qui soit extérieur à notre groupe, on donne un visage humain à la crise : c'est le phénomène de bouc émissaire. Les psychologues cliniciens apportent l'élément de la frustration. En effet, c'est sur la base des frustrations que se construisent les préjugés. L'accumulation des frustrations créé un état de tension qui, s'il ne peut pas se défouler, va se décharger sur un bouc émissaire. Effets des préjugés Dans les années 1930, une étude est réalisée, la personnalité autoritaire par Aderneau. Il part de l'hypothèse de la frustration. [...]
[...] - Fonction socio-comportementale : c'est agir de telle ou telle façon avec les autres. Les stéréotypes sont des systèmes d'orientation des conduites, influences quotidiennes à l'égard ou à l'encontre des autres. En 1973, une étude est réalisée sur l'influence de la tenue vestimentaire sur le nombre de signatures d'une pétition. On divise les personnes en deux groupes : un groupe habillé en costume cravate, et l'autre en tenue décontracté. Dans chaque groupe, une moitié des individus va chercher des signatures pour une pétition contre le nucléaire et l'autre moitié pour la préservation des espaces verts dans la ville (à l'époque moins radicale). [...]
[...] C'est une espèce de carte du monde On crée des catégories descriptives, simplifiées avec/par lesquelles on essaye de situer autrui. Beaucoup de travaux ont été réalisés et ont abouti à de nombreuses définitions des stéréotypes. En voici une : catégories descriptives, des croyances, des opinions prédominantes qui concernent les caractéristiques personnelles d'autrui. Souvent, on fait appel à des traits physiques, psychologiques, intellectuels, moraux, comportementaux. Ces catégories débouchent sur le jugement de l'autre. Ces jugements débouchent sur le jugement de l'autre, qui ne sont pas confirmées par des preuves. [...]
[...] Le préjugé est une prédisposition à réagir défavorablement à une personne sur la base de son appartenance à une classe ou une catégorie (Gergen, Gergen et Jutra). C'est l'idée de dénigrement de groupe(s). Le préjugé peut aboutir à des actes d'une extrême violence. Cependant, il est indispensable à notre fonctionnement humain. Distinction entre préjugé et stéréotype Le point commun entre préjugé et stéréotype est qu'ils relèvent tous deux du mécanisme de catégorisation. Le stéréotype précède les préjugés. Quand un jugement, un stéréotype devient extrême, il devient un préjugé. [...]
[...] Une façon de comprendre les relations intergroupes en psychologie sociale L'étude des stéréotypes et des préjugés Le but est ici de comprendre en quoi notre comportement est différent lorsque nous sommes en groupe. Nous allons analyser les attitudes, les comportements. Pour l'être humain, il est impossible de ne pas situer l'autre. En présence d'autres individus, notre tendance sera de vouloir savoir à qui on a affaire pour adapter notre comportement. On a alors accès à des représentations mentales. Dans notre cerveau, on est capable d'évoquer mentalement des personnes, un objet, des situations, en l'absence de celui/celle-ci. [...]
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