Mots-clés : société et mœurs, psychologie, dissertation, relation de confiance, relation de confiance définition, relation de confiance créer, bâtir une relation de confiance
Notre avis :
Cette dissertation traitant de la relation de confiance se distingue par le fait que l'auteur s'appuie sur ses expériences professionnelles pour expliquer comment bâtir une relation de confiance. Il s'attarde sur la position du soignant face à son patient pour donner à la relation de confiance une définition précise et professionnelle.
Pour obtenir une relation de confiance, créer des rapports basés sur un sentiment de sécurité est essentiel, et cela aussi bien en milieu hospitalier que dans les professions sociales. La dissertation explique les enjeux de cette confiance.
Les trois bonnes raisons de lire cette dissertation :
- L'étude de la relation de confiance est à la fois théorique et pratique
- Les stages sont la base de la dissertation sur la relation de confiance
- Il est facile suivre l'auteur dans son analyse et de l'apprécier
À qui s'adresse cette dissertation ?
- Aux étudiants en société et mœurs ou en psychologie
- Aux élèves issus des filières médicales et paramédicales
- À toute personne à la recherche d'informations sur la relation de confiance
La notion de confiance renvoie au sentiment de sécurité de celui qui se fie à quelqu'un. La confiance est la base de toute relation. La recherche puis l'analyse de preuves peuvent renforcer la confiance ou au contraire créer un nouveau sentiment qui est la méfiance. « La confiance se gagne. Au fil du temps les relations humaines se tissent. Lorsque je fais ce que je dis et dis ce que je fais, je suis digne de confiance. La vérité est le ciment de la confiance. » En recherchant quelques définitions, je me suis rendu compte que la confiance était étroitement liée à différentes notions. Entre en jeux, les relations humaines, les sentiments mais également le temps, ce qui fait de la confiance une notion assez subjective.
[...] Cela montre que la confiance se gagne, qu'il faut des preuves et du temps. Egalement lors de ce 2e stage, j'avais entrepris avec un autre Monsieur une relation d'aide. J'avais remarqué que depuis quelque temps il s'alcoolisait régulièrement. Lors d'un entretien je lui ai dit que je l'avais remarqué, que je m'inquiétais pour lui et qu'il pouvait m'en parler. Il a tout d'abord nié, puis est venu me voir plus tard pour m'en parler. Il m'a dit qu'il se sentait en confiance et qu'il devait m'en parler car je lui avais fait la remarque. [...]
[...] Les freins à la relation de confiance Il existe différentes attitudes qui au contraire ne favorisent pas la relation de confiance. L'évaluation, c'est-à-dire porter un jugement positif ou négatif, ce qui peut engendrer de l'agressivité ou un blocage de la part de l'usager. L'interprétation qui consiste à expliquer ou à donner des raisons à un comportement, à un discours de l'usager. Cela peut bloquer l'usager si l'interprétation est fausse ou prématurée. L'aide ou le conseil qui consistent à proposer une solution à l'usager ou alors dédramatiser ce qu'il exprime et le rassurer. [...]
[...] Nous avons pu voir qu'il y avait diverses attitudes pouvant faciliter la confiance. Je pense que la confiance se gagne avec le temps, en étant sincère avec l'autre, en portant un réel intérêt à l'autre. Cependant, il me semble qu'en tant que travailleur social il n'est pas possible d'établir cette relation avec chaque usager même en appliquant les différentes attitudes car nous restons des êtres humains. La confiance est dans un certain sens un sentiment qui ne se contrôle pas vraiment, cela reste quelque chose d'abstrait, d'impalpable, quelque chose qui se crée entre deux personnes. [...]
[...] Pour cela, il existe différentes attitudes qui favorisent l'émergence d'une relation de confiance. Différents ouvrages ont été publiés sur le sujet, l'auteur incontournable étant Carl Rogers[1]. L'acceptation positive inconditionnelle Il s'agit pour le travailleur social d'accepter sans condition ce que vit, ce que ressent et ce que pense l'usager sans émettre de jugements notamment négatifs. Pour Carl Rogers, les problèmes que rencontre une personne trouvent leurs origines dans le fait que nous recevons rarement une telle acceptation de la part de nos parents. [...]
[...] Cependant, cela apparaît nécessaire pour établir une relation de confiance. L'écoute active L'écoute active est une attitude dite de compréhension. Elle consiste à manifester à l'usager que le travailleur social s'intéresse à ce qu'il dit. Il s'agit d'écouter pour comprendre et non juger. La technique utilisée est la reformulation qui consiste à renvoyer à l'usager ce qu'il vient de dire sans interpréter. Le but est de contrôler la compréhension du travailleur social et de stimuler l'expression de l'usager. Ainsi il voit que le travailleur social essaye réellement de comprendre ses propos, il se sent écouté. [...]
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