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Dans Malaise dans la civilisation, Freud écrit que les névroses "menacent de saper la petite part de bonheur acquis par l'homme civilisé". Ce dernier devient névrosé en raison de son incapacité à renoncer à ce qu'exige de lui la société au nom d'un idéal culturel. Il ajoute que supprimer ou diminuer ces exigences donnerait lieu à un retour possible de bonheur. Cependant, que les névroses font leur nid en l'homme civilisé, la psychanalyse s'attelle à les traiter.
Nous proposons d'éclairer la névrose à travers les études menées par le père de la psychanalyse. Nous examinerons quels sont selon Freud les facteurs déclencheurs de la maladie et les façons d'entrer en névrose. Nous définirons les différents types de névrose qu'il convient de distinguer afin d'être en mesure de proposer un traitement clinique adapté, et choisirons de nous attarder davantage sur la névrose hystérique.
[...] c'est un vertige locomoteur ou coordinatoire. En outre, le vertige est souvent associé à des troubles cardiaques et respiratoires. Anxiété chronique et/ou accès d'angoisse vertigineuse développent le septième élément expliqué par Freud qui est relatif à deux types de phobies : une en relation avec les « menaces physiologiques communes », l'autre touchant à la locomotion. D'une part, nous avons les angoisses qui renforcent ce qui révulse d'ordinaire l'être humain : obscurité, rat, araignée, « hyperscrupulosité morale typique, et des formes de la folie du doute », etc. [...]
[...] C'est dans ce dernier cas que Freud confère le terme de névrose traumatique. Il énonce : « Le tableau symptomatique de la névrose traumatique se rapproche de celui de l'hystérie par sa richesse en symptômes moteurs similaires ; mais en règle générale il le dépasse par ses signes très prononcés - de souffrance subjective - évoquant par là l'hypocondrie ou la mélancolie - et par les marques d'un affaiblissement et d'une perturbation bien plus généralisés des fonctions psychiques ». Le cas de la névrose hystérique L'hystérie est d'après Thomas Sydenham (cité par Gisèle Harrus-Révidi) « protéiforme et caméléonesque [ . [...]
[...] La cause qui déclenche le trouble se trouve dans le domaine psychique. Il convient d'en distinguer deux sortes : les obsessions vraies et les phobies. Freud signifie par ailleurs que les obsessions et phobies traumatiques relèvent d'une catégorie à part rattachée aux symptômes de l'hystérie. Les obsessions vraies peuvent avoir différents états émotifs associés : l'angoisse, ou bien le doute, le remords, la colère, auxquels s'impose une idée. Cette idée peut se trouver dans l'histoire du patient, sous la forme d'impressions pénibles afférentes à la vie sexuelle, lesquelles ne pouvant être oubliées, sont remplacées par une idée inappropriée associée à l'état émotif. [...]
[...] Freud précise l'existence de deux formes d'hystéries extrêmes. Concernant la première, l'hystérie hypnoïde, il explique que c'est l'effort de volonté du sujet qui l'introduit. Même si ce n'est pas là son objectif, son but est dévié et produit un clivage de la conscience. La deuxième forme d'hystérie : l'hystérie de conversion (fait jonction avec les phobies et les obsessions. Ce qui provoque cette dernière est un événement qui suscite chez le sujet un affect si douloureux, inconciliable avec le moi, qu'il décide de de l'oublier). [...]
[...] Le père de la psychanalyse souligne toutefois que les raisons de ces troubles du développement ne sont pas du ressort de la psychanalyse, mais de la biologie. Il ajoute que les manifestations de la maladie ont lieu dès la première enfance pour les formes morbides de l'hystérie et dès six à huit ans pour la névrose obsessionnelle. Freud propose un tableau clinique de la névrose d'angoisse et en décrit les symptômes. En premier lieu, il précise que l'excitabilité générale est un des symptômes les plus fréquents. Il énonce même qu'elle « apparaît constamment et qu'elle a une importance théorique ». [...]
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