Les deux termes de névrose et psychose s'emploient pour désigner des maladies. La maladie, c'est l'état de décompensation visible auquel est arrivée une structure par la suite de l'inadaptation de son organisation, et qui ne permet plus au sujet face à une situation nouvelle de se défendre face à elle.
En dehors de l'état de maladie, il est judicieux d'employer le terme de structure dont la maladie n'est qu'un des aléas possibles mais pas le seul (on peut avoir une structure psychotique mais sans être pathologique, on est malade que si on subit une décompensation) (...)
[...] Et Freud commence à penser que peut être, derrière la névrose, il y a quelque chose de l'ordre du traumatisme infantile. Et le traumatisme serait l'origine des névroses. La personne névrosée ne résoudrait pas complètement le complexe d'Œdipe. Freud a reçu essentiellement des femmes mais a été incapable de dire comment se terminait l'Œdipe de la femme. On ne sait pas aujourd'hui encore comment ça se finit. Certains psychanalystes disent que l'Œdipe pour les femmes ne se termine pas. Dans la névrose il y aurait comme une incapacité à résoudre l'Oedipe. [...]
[...] La pudeur étant aussi un exemple. Certains enfants au stade phallique : période d'exhibitionnisme chez certains. Puis vers 8 - 9 ans : va s'enfermer dans la salle de bain = pudeur. C'est un retournement en son contraire. C'est cette rigidité dans le qualitatif et le quantitatif qui va faire qu'il y aura névrose ou pas. Le conflit névrotique serait donc un conflit intériorisé. Il représente souvent une fixation au stade phallique avec pour angoisse centrale, une angoisse de castration. [...]
[...] L'inhibition * A quoi ressemble un enfant inhibé ? Un enfant inhibé, c'est un enfant qui reste seul dans la cour d'école, qui joue très peu, qui refuse des activités de groupe, et pour lequel on va parler de timidité Sauf que cette inhibition, si elle persiste, peut entraver le processus de socialisation de l'enfant. Elle peut être aussi au niveau du corps : c'est un enfant qui bouge peu, et qui est maladroit (dyspraxique). Inhibition aussi à rêver, imaginer : ils n'inventent pas beaucoup de jeux et ont une attitude extrêmement conformiste. [...]
[...] Mais pas de n'importe qu'elle façon. Les cassures s'opèreront selon des lignes délimitées qui sont invisibles de l'extérieur mais qui sont déjà déterminées au sein du matériau, bien avant qu'il ne tombe. Il est ainsi fait originellement Il en serait de même pour le psychisme. La structure psychique peu a peu, a partir de la naissance, en fonction de la relation aux parents, des frustrations, des traumatismes, des conflits, en fonction aussi des défenses organisées par le MOI pour résister a l'environnement ou aux pulsions du la structure peu a peu s'organise. [...]
[...] S'il y a non résolution de l'Oedipe, il ne peut alors y avoir que régression au stade antérieur et dès lors ou il y a régression à un stade antérieur, il y a conflit entre la satisfaction des pulsions liées a ce stade et le Surmoi qui ne peut plus tolérer ces satisfactions la. (Conflit va se résoudre par un symptôme. Le symptôme est le compromis pour résoudre ce conflit). Symptôme physique : la seule solution au conflit que l'on arrive pas a résoudre. La question de la névrose chez l'enfant priori : on aurait tous une structure psychotique ou névrotique. Si tout se passe bien : on en reste a la structure. Si traumatisme : décompensation = pathologie) On va préférer parler en terme de troubles d'apparence névrotique (TAN). [...]
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