Nous aborderons ici la psychopathologie selon deux approches: la psychopathologie et la maladie psychique.
Comment distingue-t-on le normal du pathologique ?
On caractérise le pathologique par rapport aux critères de la norme. On appelle cela l'écart par rapport à la norme.
La déconnexion par rapport à la réalité est également un autre critère.
L'aspect physique peut aussi faire partie des critères. Il se rapproche de l'écart à la norme.
La dangerosité par rapport à soi ou par rapport aux autres est également un critère de la psychopathologie.
Lorsqu'il y a psychopathologie, il y a perturbation des relations aux autres et du lien social.
Dans la maladie psychique, il y a aussi diminution des capacités.
La souffrance est un élément important pour repérer une personne qui se trouve dans la pathologie.
[...] En règle générale, les pervers connaissent très bien la loi. Il est ainsi difficile de soigner un pédophile, car il n'y a chez lui aucun sentiment de culpabilité. On ne sait pas ce qui est à l'origine de la pédophilie. La pédophilie est une fuite de la sexualité normale pour une sexualité moins risquée. Cette fuite d'une sexualité normale s'expliquerait par la peur de la castration. Un pervers a un comportement froid et calculateur. Autant le névrosé est abordable par la thérapie, par la parole, avec le pervers cela est difficilement possible, il triche tout le temps. [...]
[...] Une logique de la communication, Ecole de Palo-Alto. - Il y a deux grands types de relation : la relation symétrique et la relation complémentaire. La relation symétrique est une relation où à chaque fois qu'une personne envoie un message sur la relation, l'autre répond en miroir ( quand l'un dit one up l'autre dit one up L'Ecle de Palo-Alto dit que ce modèle de relation symétrique amène à une escalade symétrique. Dans ce type de relation, il y a toujours surenchère entre les individus. [...]
[...] Aujourd'hui les psychanalystes rencontrent davantage de cas de failles narcissiques. Le symptôme a deux fonctions : une fonction de défense et de satisfaction. On peut classer les différents symptômes : Les symptômes sont diversifiés. Pourquoi chez certaines personnes le symptôme s'exprime par le corps, par la pensée ou dans l'action ? Des facteurs de prédisposition, du vécu de la personne vont expliquer pourquoi elle somatise ou exprime le symptôme par la pensée ou dans l'action. Les raisons sont à la fois de l'ordre de l'inné et de l'ordre de l'acquis qui fait le choix du symptôme comme le disent les psychanalystes. [...]
[...] Il y a inhibition dans la pensée et dans les gestes. On parle aussi de ralentissement dépressif. Le dépressif s'épuise à vouloir, mais il est dans l'incapacité de pouvoir En psychiatrie, la grande dépression s'appelle la mélancolie (FREUD Deuil et mélancolie). Le traitement médicamenteux n'agit pas en même temps sur tous les symptômes. Cela peut être dangereux si dans un premier temps, l'apathie et l'inhibition disparaissent, mais que l'autoagressivité est toujours présente, la personne trouvera la force de passer à l'acte pour en finir. [...]
[...] Le névrosé souffre d'un désir inconscient refoulé et culpabilisé, mais c'est quelqu'un d'entier, qui se perçoit entier et qui désire quelqu'un d'entier. FREUD parle d'angoisse de castration. Le psychotique souffre quant à lui, d'une angoisse de morcellement. Il n'a pas de certitude sur lui-même. L'enveloppe psychique du psychotique n'est pas aussi bien établie que celle du névrosé. Les limites entre le schizophrène et l'autre ne sont pas bien définies (les schizophrènes mélangent les pronoms personnels). Tout ce ci se joue avant le conflit oedipien. [...]
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