Pharmacie - Santé - Social, psychopathologie périnatale, grossesse, troubles mentaux, accouchement, post-partum
La périnatalité est aujourd'hui un champ privilégié de recherche. C'est une période périnatale que la mise en place du processus de parentalité et le développement de la vie psychique du bébé s'opèrent.
Les notions que nous allons aborder sont dépendantes des interactions entre le parent et son enfant. Les expériences que nous vivons dans notre enfance et adolescence déterminent notre façon d'être et de voir le monde à l'âge adulte.
S'il y a bien un thème qui concerne chaque être humain, c'est la maternité, le devenir soi et le devenir parent.
[...] - Prévention de la rechute et fin de thérapie Traitement TCC des troubles du post-partum Analyse fonctionnelle : - Situation on repère les situations à fortes charges d'anxiété - Emotion on demande à la mère ce qu'elle ressent envers son bébé - Cognition on demande ce que se dit la mère à ce moment-là, qu'est ce qui arrive dans la tête ? (Chacune des cognitions fera l'objet d'une séance) - Comportement on regarde les comportements qui sont mis en place à la situation qui pose problème, on note chacune des choses qui sont faites. (Chacun des comportements fera l'objet d'une séance) - Anticipation on note tout ce que la mère ressent en anticipant un comportement avec le bébé. ( Tout cela est la synchronie de la partie SECCA. [...]
[...] 3 à des femmes débutent un épisode dépressif majeur pendant leur grossesse ou dans les quelques semaines ou mois suivant l'accouchement. 50% des EDM du postpartum ont commencé avant l'accouchement (anténatal). Les femmes présentant un épisode péri-partum présentent souvent une comorbidité avec une sévère anxiété et des attaques de panique. Les troubles de l'humeur associés aux symptômes anxieux pendant la grossesse, de même que le baby blues, augmentent le risque de développer un épisode dépressif majeur dans le post-partum. Les épisodes péri-partum de troubles de l'humeur peuvent s'observer avec ou sans la présence d'épisodes psychotiques. [...]
[...] Pour les femmes alcooliques, le désir d'être enceinte est comme un espoir d'un renouveau ou d'un chemin vers l'abstinence. Les études rapportent une certaine satisfaction, d'un accomplissement apporté par la grossesse. Ce qui revient souvent est le désir de démontrer les compétences maternelles, les femmes le prennent comme un challenge. Il va être difficile d'arrêter : le risque principal est celui de grossesses itératives (grossesse à répétition). Pour autant, il est impossible de déterminer si l'alcoolisme est le seul facteur de multiparité. [...]
[...] Au niveau de l'épidémiologie, on a des prévalences différentes en fonction : - de la primiparité/multiparité : les primipares rapporteraient des taux plus élevés - du moment d'évaluation dans la grossesse : au premier trimestre au deuxième trimestre et 12% au troisième trimestre - 11% à 35 semaines d'aménorrhée - sur 1 échantillon de 14549 femmes - à peu près 20% dans une étude française ( Environ 10 à 20% des grossesses selon les travaux et les méthodologies La plupart des études évaluant les symptômes de la dépression à l'aide de questionnaire, qui reprennent les symptômes. La plupart de ces questionnaires n'ont pas été validés à cette période. [...]
[...] Pour prendre en charge ces dénégations il y a des soutiens psychologiques, des soutiens sociaux et des soutiens institutionnels. Pour prendre en charge les situations de déni il y a des soutiens mais aussi des recherches de troubles de la personnalité et des troubles psychiatriques associés ; il y a une évaluation de l'entourage affectif, du contexte dans lequel survient la grossesse, des facteurs de vulnérabilité ; et enfin une estimation de la capacité de la mère à prendre en charge et à accepter son enfant. [...]
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