Psychopathologie des névroses, psychopathologie des psychoses, symptôme, Freud, relation d'objet, position schizo-paranoïde, position dépressive
Le champ des névroses et des psychoses fait depuis un certain temps l'objet d'un grand remaniement conceptuel. Il y a un intérêt pour une approche descriptive (sémiologique, symptomatique) au détriment d'une approche explicative du symptôme.
Comme si le symptôme était indépendant de toute influence extérieure.
- Positions épistémologiques actuelles : approche théorique attachant une valeur au symptôme, considéré comme inséparable et son environnement.
. La notion d'environnement est à prendre dans la plus large de ces acceptations, englobant l'univers fantasmatique du sujet, ses relations aux autres et aux choses, sa culture, son histoire personnelle, familiale et groupale.
. Si un symptôme ne peut avoir d'existence en dehors d'une dimension biophysiologique, il doit aussi comporter la dimension du sens du sujet singulier qui constitue une situation unique et irréductible à aucune autre dans son histoire personnelle, familiale, socio culturelle.
. Lien entre le réel et la réalité psychique. Complexité du statut du réel en psychopathologie.
[...] L'emprise sur l'objet Limites du modèle structural Les travaux de Bergeret sont d'un intérêt capital pour l'enseignement de la psychopathologie depuis de nombreuses années. Cependant il contient des limites se rattachant au modèle structural lui- même : ü La notion de structure implique une sorte de frontière infranchissable. ü Une fois que le sujet, au moment de l'adolescence a permis le réaménagement s'est produit le type de fonctionnement basal de la psyché. Cette perspective n'envisage pas la possibilité de passage d'une structure à une autre ou d'un mode d'aménagement à l'autre. [...]
[...] On peut rencontrer des troubles phobiques dans d'autres pathologies comme dans la névrose obsessionnelle voire même dans la schizophrénie. Le terme de névrose phobique est réservé aux cas où le symptôme phobique est unique et central. La symptomatologie phobique est trompeuse : Le symptôme phobique spécifique de l'hystérie d'angoisse un lien marqué et prévalent avec le sexuel. La substitution R R' est centrale dans la constitution du symptôme. D'autres formes phobiques échappent à cette spécificité. o Les formes assez floues et moins précises que le sont la représentation phobique. [...]
[...] Elle est un effet de la persécution. o La pénétration intrusive consiste à pénétrer à l'intérieur d'un objet pour le dégrader, le contrôler ou en prendre possession. Elle est un effet de l'envie. Ces deux dernières formes nécessitent pas la présence directe d'un objet externe et peuvent opérer sur des objets internes comme dans le délire ou le moi pénètre des objets et dérobe leurs identités Position dépressive La position dépressive est décrite par Mélanie Klein : o On passe de l'objet partiel à objet total. [...]
[...] La pensée se trouve investie d'une toute puissance presque magique. Le sujet répète des formules, des litanies, qui ont pour objets de contrôler ce qui se passe à l'intérieur de lui. Les conduites d'emprise, de maîtrise sur les objets, animés ou inanimés, et le contrôle du temps sont au premier plan de symptomatologie. Le sujet s'efforce de reconquérir la maîtrise de son monde interne, en exerçant une emprise parfois tyrannique sur le monde externe. Ces différentes caractéristiques (phobie du toucher, maîtrise défensive via l'organisation anale) questionnent l'organisation non névrotique. [...]
[...] L'histoire de la psychopathologie en France est modélisée par l'approche structurale, inauguré par Jean BERGERET. Il distingue dans son modèle théorique des organisations névrotiques, psychotiques et ce qu'il appelle des astructurations, concernant les organisations limites La proposition théorique de Jean BERGERET implique une distinction entre différents modes d'organisation de la psyché, à partir de facteurs essentiels : ü Les défenses ü Le type d'angoisse ü Les modalités de relation d'objet Le postulat : la psyché peut fonctionner sur un mode névrotique ou psychotique sans présenter de pathologie névrotique ou psychotique -Tant que le sujet ne rencontre pas une situation qui dépasse ses capacités de traitement psychique liées à ses modalités de défenses, il ne décompense pas. [...]
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