Quelque chose se transforme et puis il y a un moment où y en a marre quelles que soient les conditions de fin de grossesse, le moment où c'est fini, c'est fini. Quand le corps devient un peu lourd à porter, les mères peuvent en avoir marre. Processus psychique qui va connaître des modifications dans les contenus. Beaucoup de travaux sur les préparatifs d'une grossesse et l'accueil des bébés. A partir de quel moment va-t-on considérer qu'il y a pathologie ?
Beaucoup d'écrits concernant la naissance sont des écrits d'hommes qui considèrent la naissance comme la chose la plus épouvantable qui puisse exister. Ça se rattache aux difficultés masculines de se détacher du premier objet.
Une grossesse non pathologique dure 9 mois et l'arrivée dans la vie n'est pas une chose pathologique en soi. On est programmé pour naitre. Le terme délivrance n'est plus utilisé aujourd'hui, c'est quelque chose qui concerne la naissance et ses accompagnements. Dire que la naissance est un traumatisme n'est pas vrai. Otto Rank en 1928 insiste sur l'angoisse de séparation par rapport à une vie idéalisée qui serait la vie pulsionnelle (...)
[...] Les sujets devenant schizophrènes à l'adolescence ont souvent une enfance exemplaire, sans symptôme, ce qui est commun avec les autistes. Plus ils sont autistes et moins ils sont malades au niveau corporel. La psychose du 1er âge conduit à une non différenciation au niveau de l'appareil psychique, rien ne se met en place. Les parents en parlent en termes de retard d'acquisition. Bébés souvent difficiles, relation difficile à mettre en place. Les bébés psychotiques sont souvent mous, se laissent porter contrairement à ce que l'on voit pour les autistes. Autour du bain, c'est toujours très révélateur. [...]
[...] Allopathie : chute de cheveux. Ces enfants chercheraient la motricité pour la motricité. Serait-ce une façon de se sentir vivant plutôt que de se heurter à un vide de sensation ? Qu'est-ce qu'un enfant qui se fait du mal, qui recherche la destructivité plutôt que la vie ? L'adulte cherche à trouver sens face à cette symptomatologie. Quelque chose de compulsif qu'on aura du mal à comparer à la succion, pas de dimension autoérotique. Tous les actes de la vie deviennent compliqués, se rajoutent des difficultés motrices plus ou moins grandes, des Tics. [...]
[...] Caractère répétitif des soins inadéquat et douloureux, soins intrusifs mais vitaux. On observe l'habituation chez ces bébés là qui ne peuvent rien faire d'autre. C'est ce qu'il y a de pire. Moment de renoncement à toute protestation possible. Résignation à l'encaissement des douleurs répétées. Une des autres solutions pouvant être l'évitement psychique, le repli et l'engagement dans des conduites autistiques. Pas d'évitement postural possible : il manque le tonus axial. Il y a le pouvoir médical et le désir parental : on ne peut pas débrancher ces bébés là ! [...]
[...] Ces enfants n'arrivent pas à fonctionner en symétrie. Difficulté à se représenter l'acte moteur. L'expression de communication par le corps est difficile. Des enfants oscillent entre une extrême tension (tonus) et un relâchement. Question du tonus qui reste visible dans cette non différenciation. C'est l'expression psychomotrice qui est difficile. Une persévération motrice, des conservations d'attitude, une dysharmonie globale. Ils sont capables d'accomplir des gestes difficiles mais pas de descendre un escalier. Des défauts d'attention signalés par l'école. Difficulté d'apprentissage scolaire alors que le niveau intellectuel est normal. [...]
[...] Ni profondeur, ni temporalité. Identification adhésive Définit le mode de communication établi par ces enfants dans certains cas où on a la dimension imitation, au niveau du geste, relation qui se fait comme par collage avec l'autre. (Meltzer parle d'intensité de l'objet esthétique qui est la découverte du monde avec un retranchement dans l'autisme. D'après F.Tustin, l'enfant a un vécu de discontinuité permanente, cf. le petit John de 1972. Elle décrit à travers des rires et des jeux, son vécu de rupture entre le mamelon et sa bouche comme si il y avait un trou noir occupé par des sensations persécutrices. [...]
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