Pharmacie - Santé - Social, Psychopathologie de l'adulte, troubles somatoformes, névroses, hystérie, troubles anxieux, névrose obsessionnelle, troubles obsessionnels compulsifs, TOC, troubles de l'humeur
La notion de névrose est liée au courant psychanalytique et ce terme de « névrose » a émergé vers le 18e sc. Il va qualifier tous les symptômes qui ne sont pas issus de pathologies organiques reconnues, tous les symptômes qui ne sont pas expliqués à l'époque. CULLEN (1769), elles vont être liées à une causalité du domaine de la folie, qui prend genèse dans le psyché. Au début il y avait les névroses dedans ce qui n'est plus le cas. L'un des premiers, PINEL (fin 18e) apporte une autre acceptation, c.a.d qu'il nous dit que les névroses sont des maladies psychologiques liées à des causes morales, une affection morale, mentale, psychique. Il va décrire l'hypocondrie, la mélancolie, les manies, le somnambulisme)
[...] Les psychoses chroniques, caractérisées par une chronicité, structuration psychotique de la personnalité. Les trouble de l'identité sont ici profonds et durables. On retrouve la schizophrénie, les psychoses délirantes chroniques, les psychoses maniaco-dépressive, les troubles psychotiques chroniques secondaires à des affections organiques. II Les psychoses aiguës Les bouffées délirantes aiguës Sémiologie Appelée aussi BDA. On est dans un état de déstructuration de la conscience, c.a.d que le délire est vécu comme une réalité consciente avec une certaine anxiété et dans une atmosphère de dépersonnalisation. [...]
[...] poly sur le modèle cognitif du TAG : L'approche cognitive postule que les TAG sont liées à l'incertitude, face à un stimulus le sujet va produire une incertitude, une inquiétude. Face à cette anxiété, des stratégies comportementales vont être mises en place : évitement qui va renforcer ce sentiment d'incertitude et d'anxiété et va renforcer le trouble anxieux. Le TAG va être caractérisé parfois pas des crises d'angoisse. C'était la première pathologie chronique de l'anxiété et la deuxième et le PTSD. [...]
[...] Ca retombe sur la BDA. Les mécanismes doivent être multiples avec une fréquence de mécanismes de types interprétatifs, imaginatifs, intuitifs et hallucinatoires. Tous ces mécanismes peuvent co-exister. Des termes liés à l'identité, comme les délires de possessions, de filiations (je suis la fille de). Il y a des thématiques de persécutions, mégalomaniac, d'atteintes corporelles. On va retrouver le syndrome de dépersonnalisation (vécu de morcellement de soi-même, le sujet est disloqué psychiquement et corporellement) et d'influence (le patient est convaincu que l'on voit ses pensées, que l'on les lies, que l'on agit sur lui), il est vécu comme tel du fait du mécanisme hallucinatoire. [...]
[...] Comment sait-on quand le symptôme devient pathologique ? L'idée qu'il faut avoir en tête c'est le caractère du fonctionnement. L'angoisse a une place centrale dans la symptomatologie névrotique. Le symptôme névrotique est une tentative de maîtrise, de contenance de l'angoisse qui pourrait submerger le sujet. Cette angoisse concerne toujours une situation passée (angoisse de castration, de perte de l'amour de l'objet etc.) Chaque symptôme s'explique par un type de névrose, il en existe : névrose d'angoisse : angoisse flottante, libre, diffuse. [...]
[...] Le patient va avoir le sentiment de perte de contrôle ou que qqch va arriver. On va retrouver le syndrome neurovégétatif tels que les palpitations, la tachycardie, les sueurs, les tremblements, les sensations de vertige/étouffements qui vont se traduire par un malaise et le sentiment de devenir fou pouvant aller jusqu'à la déréalisation. Cette attaque dure entre 10-15min, la personne va être en état de fatigue. Les AP surviennent sans qu'il y est qqch d'anxiogène. Elles peuvent survenir pendant le sommeil. [...]
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