L'enfant, quand il vient au monde, n'a pas acquis l'alternance veille/sommeil, jour/nuit. On ne parle pas de troubles du sommeil jusque 2-3 mois. Mais chez l'enfant plus grand, à partir de 12 mois, les troubles du sommeil peuvent être l'indice d'une perturbation dans l'organisation de la personnalité. Attention, les troubles du sommeil sont fréquents chez les enfants, ça ne veut pas dire que c'est pathologique. Si c'est le seul symptôme c'est peut-être pas grave, c'est seulement s'il y a d'autres troubles que le pédopsy va penser à quelque chose. Mais attention car certains enfants ayant juste des troubles du sommeil peuvent faire apparaître une pathologie plus tard (dans la seconde enfance) (...)
[...] Mélanie Klein relie le mensonge chez l'enfant au déclin de la puissance parentale. * Pourquoi l'enfant va-t-il alors choisir la vérité ? Elle est socialement valorisée, ses parents vont la valoriser. L'enfant va rapidement comprendre que dire la vérité satisfait ses parents = gain affectif. C'est aussi un moyen de satisfaire aux exigences sociales. En fait, dire la vérité va permettre une nouvelle estime de soi (il ne perd pas de son narcissisme). Paradoxe du mensonge : au départ, pour l'enfant c'est narcissiquement valorisant, ça s'inverse plus le temps passe : c'est la vérité qui satisfera le narcissisme. [...]
[...] Les troubles du comportement Contrairement aux idées reçues, les troubles du comportement sont : * Le mensonge * Le vol * La fugue Attention, il s'agit d'être prudent : ceux-ci ne doivent pas d'emblée être intégrés dans une organisation pathologique particulière mais peuvent être compris comme étant le témoin de la maturation progressive de l'enfant. Un enfant qui vole : c'est un enfant qui a déjà intégré les notions de à moi pas à moi Avant 6 ans, on ne peut pas parler de vol. Pour eux, quand ils prennent des jouer aux autres enfants, c'est à eux. [...]
[...] Ce que les pédopsychiatres pensent c'est que l'inhibition de l'enfant obèse lui enlève ses chances de réussite. On constate aussi que la mère a souvent un comportement excessivement nourricier, elle répondrait a toute manifestation de son bébé par un apport alimentaire, ce qui perturberait la sensation de faim de l'enfant. Et toute tension ultérieure ne pourrait être apaisée que par un besoin d'absorber quelque chose. Ce sont la encore des mères très anxieuses en général qui, dès que leur bébé pleure, vont tout de suite le nourrir au biberon ou au sein. [...]
[...] Face aux visages qui ne sont pas familiers, il se détourne car il sait qui est son bon objet d'amour. Il fait la différence entre la mère et les autres. En tant qu'EJE : éviter les adaptations en crèche aux alentours de 6 - 8 mois. Ici, ça serait donc un enfant qui n'a pas l'angoisse du 8ème mois et q'il ne distingue pas sa mère des autres L'attitude thérapeutique se centrera sur la relation mère enfant et le psychanalyste se préoccupera surtout de l'apaisement des angoisses de la mère. [...]
[...] On est ici dans la pathologie. * Mères d'anorectiques On peut penser que l'acte de nourrissage chez ces mères représente une vive angoisse de ne pas être une bonne mère. Cette angoisse de ne pas être une bonne mère peut entraîner une angoisse abandon voire de mort (la mère peut se dire que puisqu'elle n'est pas une bonne mère elle veut plus de cet enfant). Pour le bébé, rappelons que cette situation peut faire que la réplétion (être repus) postprandiale (le bien être après le repas) soit vécue comme potentiellement dangereuse a cause de la disparition de toute tension (on pourrait penser qu le bébé est bien de ne plus être sous cette tension. [...]
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