Quand faut-il s'inquiéter ?
Lorsque la nourriture devient le centre des préoccupations de la personne, qu'elle devient source de souffrance, qu'elle entrave son quotidien et l'empêche de vivre normalement (refus d'invitations, isolement, obsession), il est urgent de réagir.
Il faut être attentif à quelques signes tels qu'une perte de poids ou une prise de poids anormale et rapide, associée à un repli sur soi, un changement d'humeur et de comportement.
Les troubles du comportement alimentaire sont des maladies graves; elles peuvent entraîner des conséquences dramatiques au niveau médical, psychique, social, familial et financier.
Plus la prise en charge est rapide, plus les chances d'une guérison complète et durable sont élevées (...)
[...] les toxicomanies a. definition La toxicomanie est, selon l'OMS, un état d'intoxication périodique ou chronique engendré par la consommation répétée d'une drogue (naturelle ou synthétique) Ses caractéristiques sont : 1. un invincible désir ou un besoin de continuer à consommer la drogue et à se la procurer par tous les moyens; 2. une tendance à augmenter les doses; 3. une dépendance d'ordre psychique et généralement physique à l'égard de la drogue des effets nuisibles pour l'individu, pour sa santé et/ou pour son environnement. [...]
[...] "C'est toujours pareil, je ne peux m'en empêcher. Je mange n'importe quoi - tout ce qu'il ne faut pas." Le corps est donc perçu comme un acteur involontaire, coupable ou pervers. A la différence de l'anorexie, il ne s'agit pas ici d'une course vers "l'idéal" du corps mais d'une succession d'échecs l'accomplissement d'un acte exigeant la solitude - parce que clandestin et culpabilisé - mais aussi déclenché par l'impression de solitude. c. la crise La "crise de boulimie" est impulsive et irrésistible. [...]
[...] EVOLUTION ET PRONOSTIC C'est une pathologie grave. Globalement, un tiers guérit, un tiers évolue sur un mode plus ou moins chronique et le dernier tiers s'aggrave progressivement Il y a de mortalité après 20 ans d'évolution (toutes causes confondues suicides, et complications somatiques). G. Dynamique psychologique de l'anorexique Pour Hilde BRUCH, l'anorexique présente, d'un point de vue psychologique, les traits suivant : - une perturbation de l'image du corps qui entraîne une absence de préoccupation devant un amaigrissement parfois effrayant - un trouble de la perception de stimuli venant du corps : négation de la sensation de faim et même des crampes - un sentiment paralysant d'impuissance avec terreur de perdre le contrôle des instincts et d'être envahie par la boulimie - une hyperactivité avec déni de la fatigue, qui continue alors que l'émaciation est très avancée. [...]
[...] caractéristiques psychologiques Concrètement, on observe, chez l'obèse, quatre types de comportements : 1. hyperphagie : absorption de quantités de nourriture excédant de loin les besoins énergétiques 2. compulsions alimentaires : impulsions soudaines irrésistibles à manger 3. grignotage : absorption continue de petites quantités, lutte contre l'anxiété et l'ennui 4. grossières erreurs alimentaires : repas beaucoup trop riches et donc mal équilibrés, souvent liées à des influences familiales et culturelles L'obésité permet souvent de thématiser une dépression sous-jacente, tout en la limitant et en la contrôlant. [...]
[...] Cette structure reflète une carence narcissique fondamentale, une profonde dépréciation de soi. Le toxicomane se perd dans une quête incessante du narcissisme primaire comme le fait le tout petit bébé. Le produit lui procure un plaisir auto- érotique et renforce son narcissisme puisque ainsi il devient "maître" du jeu de la vie et de la mort. Là se trouve sa principale préoccupation. Le comportement du toxicomane a donc un caractère auto-destructeur particulièrement accentué. Toutefois sa relation avec la mort est toute différente de celle qu'entretient le mélancolique ou le suicidaire. [...]
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