Cours de Psychologie sur le stress.
[...] Nous pouvons observer plusieurs types de symptômes : Sur le plan physiologique on peut trouver une hyperactivité neuro-végétative (aller souvent aux toilettes, cœur qui s'affole = arythmie, dyspnée = étouffement, troubles sexuels, vertiges, algie (=douleur) maux de tête, de ventre, tremblements, troubles du sommeil, anxiété, excès de boulimie, ou d' de boulimie, ou d'anorexie, sensation de pression sur la cage thoracique.) Sur le plan cognitif on trouve une altération des processus attentionnels et mnésiques, cela peut aller jusqu'à certaines amnésie. Sur le plan émotionnel on trouve des troubles de l'humeur, de l'hypochondrie, dépression, anxiété, angoisse, comportements maniaques (hyper-actif) ou dépressifs. [...]
[...] D'un point de vue cognitif, on observe des troubles de l'attention et de la mémoire. Les réactions émotionnelles du stress se manifestent sous forme de troubles de l'humeur : difficultés relationnelles caractérisées par de l'irritabilité, de l'agressivité, violence, anxiété. On note aussi une tendance dépressive, des inhibitions sur le plan affectif, intellectuel et sexuel. Le sujet montre également un ralentissement général de son activité. Aspects pathologiques Les aspects pathologiques de la réponse au stress se distinguent des aspects normaux essentiellement d'un point de vue qualitatif. [...]
[...] Il s'est d'abord basé sur le physiologiste Claude BERNARD en 1879, sur le milieu intérieur pour qui la fixité du milieu intérieur est la condition d'une vie libre et indépendante (il faut un équilibre autour de nous pour se sentir en sécurité). Puis sur les travaux de CANNON en 1939, qui a travaillé sur l'homéostasie : c'est-à-dire l'ensemble des processus dynamiques tendant à assurer l'équilibre du milieu intérieur (il faut des processus pour se défendre). SELYE introduit le stress comme une réponse physiologique non spécifique et commune à tout types d'agression extérieur, destinée à maintenir l'homéostasie face à une contrainte. [...]
[...] Ainsi l'évitement est plus efficace à court terme et les stratégies actives à long terme. Les différentes échelles construites pour évaluer le coping font le plus souvent appel aux dimensions suivantes : La résolution de problèmes y compris la recherche d'informations L'esprit combatif, l'acceptation de la confrontation (je me suis battu pour ce que je voulais) La prise de distance ou la minimisation des menaces (j'ai fait comme si rien ne s'était passé) La réévaluation positive (je suis ressorti plus fort qu'avant la situation) L'auto-accusation (j'ai compris que j'avais moi même crée la situation = lieu de contrôle interne) La fuite évitement (j'ai essayé de me sentir mieux en mangeant, buvant) La recherche d'un soutien social (j'ai accepté la sympathie et la compréhension de quelqu'un) La maîtrise de soi (j'ai essayé de ne pas réagir trop vite et suivre ma 1ère impression) L'anxiété état : anxiété de trait anxiété par nature)) elle correspond à un ensemble de cognitions et affects momentanés face à une situation menaçante donnée. [...]
[...] L'évaluation que fait l'individu des variables environnementales et de ses propres capacités à faire face détermine le choix de ses stratégies d'ajustement. Certaines stratégies sont des processus cognitifs qui visent la réduction de la tension émotionnelle ou des processus comportementaux qui visent la réduction du problème : Stratégies cognitives : elles consistent en des actions paliatives appelées coping centré sur l'émotion. Elles ont pour but de réduire la tension émotionnelle au moyen par exemple de l'évitement, du dénie, de la résignation, du fatalisme, de l'agressivité, fuite, consommation d'alcool ou de substances euphorisantes. [...]
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