Psychologie sociale, fonctionnement des groupes, foule, sociologie, influence en groupe, expérience partagée, conformisme, identité sociale, catégorisation sociale, productivité de groupe
Comment un ensemble d'individus réels ou virtuels peuvent-ils constituer un groupe ? Une des premières idées pour la définition d'un groupe est l'existence d'un sort commun pour les individus de ce groupe (Lewin, 1948). On peut prendre des exemples de groupes (ces groupes ne sont pas neutres, car ils appartiennent à un moment particulier de l'histoire d'un aspect légal) : les victimes de l'holocauste ont vécu une expérience commune de l'horreur, est-ce un groupe d'un point de vue "légal" ? Quid des victimes de la ségrégation raciale ?
[...] Mais sur des tâches de résolution de problèmes, les problèmes difficiles sont correctement résolus en groupe, mais ils sont plus lents (paresse) Est-ce la conséquence d'un brainstorming classique ? -le nombre de productions individuelles est supérieur aux productions de groupe. Cf Michinov et Primois (2005) Selon Steiner (1972), ça dépend des demandes de la tâche : quand on parle de productivité de groupe ca dépend de certains paramètres : il n'y a pas de réponses uniques pour prévoir la productivité de groupe. [...]
[...] (ils doivent arriver à un compromis pour faire converger leurs réponses (nécessite beaucoup d'essais) Les réponses sont données à voix haute dans un ordre aléatoire ( construction de la norme possible si les réponses sont données à voix haute. Si on introduit à nouveau une phase individuelle, on observe le maintien de la norme collective. La norme va pouvoir faire partie des éléments sur lesquels on va se reposer pour lever l'ambiguïté cognitive (utilité sociale importante au quotidien. Ces normes sont tellement utiles au niveau sociétal qu'elles régissent notre activité quotidienne (travail, sports, classe, société) Exemple : faire en sorte d'arriver à l'heure en cours. Cette connaissance relativement partagée permet d'éviter un déroulement chaotique du cours. [...]
[...] (Donc la distance dépend des réseaux entre les individus Distance = nombre minimal de « nœuds » de communications qui doivent être franchis par un membre du groupe pour communiquer avec un autre membre notion d'index de centralité Chaque cercle représente un individu Différents types de réseaux : -réseau « wheel » : individu central, interaction avec l'acteur central -réseau « circle » : pas d'individu central, une communication de proche en proche -réseau « chain » : interaction 2 à 2 donc pour faire passer une information du premier au dernier individu, beaucoup de nœuds à passer -réseau « completely connected » : mélange entre un cercle et une roue. Un individu centralise la communication, et il y a aussi une connexion avec tous les individus à l'extérieur, ça devrait augmenter rapidité de parage de l'information. Contrairement au réseau en roue, les individus extérieurs peuvent communiquer entre eux. [...]
[...] Il facilite ou inhibe l'engagement et la performance des membres (organisation, service). Style = pratique répétitive de constructions de liens, de recueil d'information, de décisions et de mises en œuvre. Produit de l'interaction suiveur-leader et de la situation ( flexibilité Mais restes de l'approche par traits/personnalité Le style de leadership pourrait être décrit comme une pratique répétitive centrée sur la construction/le renforcement de relations, la recherche d'information et la prise de décisions (Herman & Preston, 1998) Concernant la typologie de Goleman : L'aptitude à reconnaitre et comprendre ses émotions et celles des autres serait cruciale pour un leadership optimal (même si cela reste débattu) Selon lui l'intelligence émotionnelle consisterait en 4 aptitudes : -la conscience de soi -la gestion de soi (auto-contrôle) -la conscience sociale -la gestion des relations (Les styles de leadership résulteraient de combinaisons spécifiques de ces aptitudes. [...]
[...] Les perceptions d'entitativité sont vues comme un élément-clé de compréhension, c'est-à-dire dans quelle mesure une collection d'individus est perçue comme reliée ensemble pour former une unité cohérente (différent de la cohésion = ce qui se passe objectivement au sein du groupe. Entitativité = ce qui est perçu au sein du groupe. L'entitativité a une importance en termes de traitement de l'info : un traitement « personologique » peut être appliqué aux groupes perçus comme très entitatifs. (On va peut-être pouvoir faire l'inférence que des processus typiques de traitement de l'info qu'on va appliquer au niveau des individus va se transférer au niveau de traitement de l'info du groupe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture