Cours de psychologie sociale sur la culture, la croyance et les connaissances.
« On a du mal à imaginer des concepts humains qui séparent individu et société. Ces rapports sont l'objet de la psychologie sociale. D'un point de vue historique, il y a toujours eu opposition entre 2 traditions :
- approche psychologique : des individualités forment un système.
On note des excès dans cette approche qui a tendance à penser l'individu comme une réalité en soi CAD dans un contexte de vide social sans structure dont il pourrait être dépendant. De même cette approche pense le psychisme comme une substance à localiser en terme de structures cérébrales qui expliqueraient le comportement CAD avec une vision biologisante, or les fonctions cérébrales ne sont pas en toute objectivité responsable de phénomènes tels que le terrorisme.
- approche sociologique : des structures sociales influencent les individualités.
Or, on sait que certains font preuve de rébellion (ex Milgram) : la structure ne détermine pas l'individu dans son ensemble, il a sa propre intégrité et liberté.
La psychologie sociale va venir combler ces lacunes que des modèles tels que ceux-ci soulèvent. De ce fait cette discipline va effectuer un va et vient incessant entre individu et société. »
[...] Or on peut se poser la question de savoir pourquoi ce sont les groupes dominants qui font les lois ? De même il peut être pertinent pour les psychologues qui travaillent en générale avec des personnes sujettes à ces discriminations, stigmatisations, de savoir comment ces personnes réagissent-elles et quelles stratégies elles adoptent. A ce sujet Clark et Clark ont publié une étude mettant en scène des enfants noirs aux USA dans les années 5O. Des enfants des 3 ans avaient la possibilité de manipuler 2 poupées : une blanche, une noire. [...]
[...] On a longtemps pensé que le LOC était une variable de personnalité ; or il semblerait que le contexte/la sphère de vie ait une influence sur le LOC. Dubois en 96 a établit une distinction entre LOC et attribution Quels sont les determinants des attributions dans ce modèle ? - des facteurs d'ordre cognitifs : dans l'optique où le sujet raisonne comme un statisticien - des facteurs d'illusion de contrôle et qui ont une incidence sur notre santé mentale : Seligman 75 : résignation acquise : Ses recherches sur des animaux a qui on a oté le sentiment de contrôle sur l'environnement (chocs électriques indépendamment des signaux envoyés et de la volonté du rat) ont eu pour effet de les résigner à choisir même en situation de contrôle. [...]
[...] Dans la plupart des cas, l'obéissance est un fait. Quand ces événements disciplinaires sont posés par des enfants rigides (pas discutable, fin non comme moyen), ils internalisent beaucoup moins que lorsque les évènements sont posés avec des pratiques inductives (on discute du bien fondé des règles). En déclarant l'enfant plutôt libre de ses conduites on fait en sorte qu'il internalise l'interdit. C'est ce que l'on appelle les pocessus socio-cognitifs (Beauvois, 91) : On va traduire une conduite utile socialement (écouter se leçon) cad dicté par les besoins du système va devenir un attribut personnel (enfant attentif) aux yeux des autres (internalisation de la conduite à cause des attentes normatives). [...]
[...] En conclusion : on a un effet de l'expérimentateur que ce soit chez les animaux ou les enfants sur les performances. C'est l'ampleur su gain de QI au-delà des attentes de l'expérimentateur qui surprend. En terme de QI, une augmentation de 15 point ça va faire changer d'un écart type ! En quelques années après la publication des travaux, il y a eu près de 350 expériences de ce type afin de vérifier ces résultats. Si on fait une méta-analyse, l'effet pygmalion est confirmé, il n'y a pas d'ambiguïté sur le principe même si on observe des différences selon l'âges des enfants (plus jeunes que chez les ados). [...]
[...] Répartition inégale on va en faire des attributs personnel, on assimile le rôle social à des caractéristiques personnelles. De même on peut arriver à ce que des stéréotypes n'ai pas de valeur de vérité mais qu'ils crée une valeur sociale. Tajfel avait définit 4 grandes fonctions des stéréotypes: - fonction cognitive (production de connaissance sur autrui) - fonction de maintient de la valeur, du découpage social (outil puissant de l'ordre social à travers les stéréotypes) toutes les puissances coloniales ont justifié leurs actes par de stéréotypes + intériorisation par la victime autogestion du système, autosuffisance. [...]
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