Document très complet et détaillé avec notes prises en cours et recherches personnelles.
« Selon Doise les processus cognitifs sont affectés, modulés, voire produits par le contexte social de ces fonctionnements. En effet, nous pouvons nous demander comment se fait-ce que nous surestimons la taille des hommes politiques d'autant plus s'ils sont célèbres. On ne pourra dire que ce phénomène est exclusivement cognitif, on admettra dans ce cas que la symbolique du pouvoir biaise la réponse cognitive. Doise propose une grille méthodologique pour définir des niveaux d'appréhension de l'objet. »
[...] Une étude de Lerner va montrer que des étudiants à qui ont a tenu un discours disant qu'ils étaient privilégiés vont se montrer pessimistes pour l'avenir (dévaluation) ce résultat prévaut d'autant plus que les sujets présentaient une forte CJM. Ainsi selon Lerner la CJM vaut aussi bien pour les autres que pour soi même. Derrière des attributions causales, on a souvent des attributions de responsabilité qui peuvent revêtir 2 formes : - responsabilité comportementale : la personne est dévaluée car est censée avoir fait quelque chose de mal. [...]
[...] Il est clair que l'orthodoxie CAD l'organisation derrière la croyance est fondamentale dans sa perduration. Il existe des niveaux d'acceptabilité des croyances qui se situent sur une variable continue : le fait qu'elles soient valorisées ou non par la société : - Ainsi au sein des religions par exemple, on assiste à une valorisation de la croyance monothéiste. - Il faut distinguer les croyances facilement tolérées comme l'astrologie - certaines sont clandestines mais pas vraiment interdites comme la sorcellerie - certaines sont prohibées comme les sectes recensées par les parlementaires. [...]
[...] La psychiatrie dominante a essayé d'inventer une notion assez surprenante de délire collectif ; elle renvoie à des croyances (on applique une notion qui est fondamentalement individuelle à un phénomène de groupe). Sur le plan pratique et professionnel, il arrive que des patients soient amenés à l'hôpital parce que la thérapie n'a pas fonctionné et parce qu'ils ont essayé de régler leurs comptes eux même. Ceux là lorsqu'ils sont interrogés par le personnel soignant, qui pense en terme de délire de persécution, ne répondent pas en ces termes mais en terme d'agression magique, de sorcellerie. [...]
[...] De même les garçons y sont plus sensibles que les filles. Cette différence serait due à des normes sociales : on sait par exemple que les femmes seraient plus vigilantes aux droits et aux devoirs qu'à la notion de réussite. La CMJ aurait une fonction adaptative ; elle permettrait d'accepter sa condition en maintenant une estime de soi convenable. Ainsi des recherches sur des étudiants ont montré que les étudiants en filières professionnelles orientés suite à un échec ont une plus grande croyance en la justice scolaire que les étudiants en filière générale. [...]
[...] Quel est le fonctionnement de la sorcellerie ? La base du phénomène c'est le malheur biologique : la maladie grave ou encore la mort que ce soit d'un être proche ou même d'un troupeau (la sorcellerie est souvent rurale). Cependant en société rurale, on sait que la question de la transmission (des biens, du patrimoine) est fondamentale. Lorsque c'est la question de la descendance qui est en jeu, c'est la fertilité (le plus souvent de la femme) qui est remise en cause. [...]
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