La psychologie sociale - publié le 16/06/2023

Thèmes abordés

Sociologie, psychologie sociale, Durkheim, psycho-sociologie, Gabriel Tarde, effet Ringelmann, Norman Triplett, sociabilité, socialisation, acculturation, identité sociale, estime de soi, théorie de la comparaison sociale, stéréotype, Steele & Aronson, processus automatique, intersectionnalité, K W Crenshaw, conformisme, expérience de Asch

Résumé du document

La psychologie sociale est née d'une polémique entre deux hommes : Émile Durkheim et Gabriel Tarde. On a deux points de vue différents :
- Point de vue de Durkheim : pour lui, la psychologie sociale est similaire à la sociobiologie. Selon lui, chaque personne est un élément dans la société et on ne peut pas expliquer le phénomène social lorsque tout le monde se comporte de la même façon, ce sont les mentalités collectives qui dominent les autres.
- Point de vue de Tarde : Les relations humaines sont fondées sur l'imitation, chaque individu reçoit ainsi des autres des idées ou des représentations qu'il va s'approprier lorsqu'il les estime bonnes.

Extraits

[...] Lorsqu'on aide une personne, c'est elle qui bénéficie de notre aide et pas nous. On a une certaine gratification quand on aide quelqu'un, car on se sent mieux, on a une image positive de nous et aux yeux de la personne qu'on a aidée, on dégage une bonne image, mais il y a aussi l'altruisme, c'est le fait d'aider quelqu'un de manière désintéressée, la personne va nous aider par égoïsme dans le but de recevoir un bénéfice qui va servir à l'intérêt de son image. [...]

[...] Le racisme moderne est une forme de préjugé qui fait surface de façon subtile lorsqu'il est socialement acceptable et facile de rationaliser : antisémitisme, islamophobie . Le sexisme est une forme de discrimination caractérisée par une attitude envers les femmes qui reflète à la fois : - un sexisme hostile : croyance négative et des ressentiments surtout contre les femmes qui ne se conforment pas aux stéréotypes de genre. - Un sexisme bienveillant : des sentiments chaleureux et d'affection, mais de supériorités. [...]

[...] Sociabilité, socialisation et acculturation La sociabilité, c'est l'aptitude à vivre en société/groupe. Elle permet d'assurer des relations interpersonnelles positives dans une perspective d'échange et de respect mutuel, excluant la domination, l'agressivité et la soumission. On a des comportements prosociaux (respect, coopération, altruisme) et antisociaux (domination, agressivité et soumission) La socialisation, c'est un processus d'apprentissage qui permet à l'enfant de s'adapter et de s'intégrer à son environnement social et de vivre en groupe L'acculturation, en psychologie sociale, est égale à la socialisation, mais en anthropologie culturelle, l'acculturation désigne les phénomènes de contact et d'interprétation entre civilisations différentes. [...]

[...] L'influence des autres : se comparer aux autres. Théorie de la comparaison sociale : nous sommes souvent tentés de nous comparer aux autres, lorsque les gens ne sont pas sûrs de leurs capacités ou opinions, ou qu'ils n'ont ont pas d'informations objectives, ils s'évaluent en se comparant aux autres. Nous allons nous tourner vers autrui lors d'une situation d'incertitude (absence d'information objective). Nous allons nous comparer à ceux qui nous ressemble ou à ceux que nous percevons ou même à ceux qui sont plus malheureux que nous. [...]

[...] Le fait de choisir qu'une caractéristique lors de la perception de la personne est un processus automatique, mais le stéréotype n'est pas un processus automatique. La menace du stéréotype Steele & Aronson Expérience dans laquelle on fait passer aux femmes un test habillé et en maillot, les femmes ont réussi le test habillé, mais dès lors qu'elles étaient en maillot de bain, elles l'ont beaucoup moins réussi, car elles voyaient qu'il y avait une menace de stéréotype. Les menaces touchent les minorités, cela réduit donc la performance. Nous l'avons vue avec les expériences. Lorsqu'on sait qu'on peut subir des stéréotypes, cela réduit nos capacités. [...]