A l'origine, la psychologie est la science ou discours sur l'âme, la psyché. Elle constitue une partie de la philosophie.
Par la suite, elle s'en est démarquée, se constituant en science des conduites (comportements) de l'être vivant (animal ou homme) et de tout ce qui entoure cette conduite.
On peut donc parler de psychologie au singulier face à l'unicité de l'objet d'étude.
Mais pour l'étudier, des chercheurs ont utilisé des méthodes différentes, voire opposées, qui peuvent se résumer en deux grandes catégories, la méthode expérimentale et la méthode clinique. Cette différence de méthode a engendré une multitude de psychologies qui néanmoins forment une complémentarité dans la connaissance de l'objet unique étudié (...)
[...] Le moi d'un individu non schizophrène peut utiliser, inconsciemment, le déni devant l'annonce d'un diagnostic impliquant l'idée de la mort. Le médecin l'a averti mais il n'a pas entendu L'individu n'est pas pour autant du côté de la pathologie mentale. On parle aussi du déni de grossesse chez les jeunes adolescentes enceintes. L'alcoolique qui nie sa dépendance à l'alcool est aussi un exemple. Comprendre ce mécanisme permet de ne pas juger la personne. Bibliographie : J. Laplanche et B. Pontalis. (1967). Vocabulaire de la psychanalyse. Paris : Presses Universitaires de France. [...]
[...] Le ça et le surmoi ont des exigences contraires, la réalité extérieure a aussi ses exigences. Le moi a pour fonction d'harmoniser toutes ces influences. Il est donc le lieu ou les conflits seront réglés, plus ou moins bien. Selon les instances en conflit et la dureté du conflit, des types différents de pathologie apparaitront. Il constitue le pole défensif de la personnalité. Il a une fonction d'adaptation entre ces trois termes et une fonction d'anticipation des événements craints ou espérés. [...]
[...] donc une certaine souplesse. La plupart des mécanismes de défense appartiennent à la normalité. Le pathologique ou problématique, au contraire, témoignerait de l'utilisation systématique d'un nombre restreint de mécanismes de défense. Ex. : dans la névrose obsessionnelle, l'isolation, l'annulation rétroactive, la régression, la formation réactionnelle. Dans l'hystérie, le refoulement intervient principalement. Dans la paranoïa, l'introjection et la projection. Dans la schizophrénie, le déni. Il est normal qu'un enfant de deux ans, même s'il voit sa petite sœur dans son bain, pense que les femmes (en particulier sa mère) ont toutes un pénis. [...]
[...] Freud décrit deux grands groupes de pulsions : e.1. les pulsions de vie ou Eros : Elles comprennent deux types de pulsions : Les pulsions sexuelles : La sexualité chez Freud, ne se réduit pas au génital. Il désigne par libido (envie, désir) l'énergie psychique liée à la pulsion sexuelle et qui a à voir avec tout ce qui s'apparente, au bout du compte, avec l'amour, c'est-à- dire aussi, l'amitié, la tendresse, etc. Les pulsions sexuelles se développent en prenant appui sur les pulsions d'autoconservation (concept d'étayage), Les pulsions d'autoconservation : celles qui concernent la satisfaction des besoins vitaux de l'organisme ; exemple : manger. [...]
[...] Le surmoi : Instance critique, juge, censeur, qui joue sur le moi pour que les désirs ne s'accomplissent pas. Il peut être très tyrannique, cruel. On ne le percevoir qu'à travers, par exemple, le sentiment de culpabilité. Il se constitue à partir des exigences et interdits parentaux inconscients (surmoi parental). Il est intériorisation de la loi, de l'exigence morale, sociale et culturelle (héritier de l'Œdipe). d. Les pulsions : La pulsion (vocabulaire de psychanalyse) est un processus dynamique consistant dans une poussée qui fait tendre l'organisme vers un but La poussée est irrépressible. [...]
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