L'observation : pratique en Psychologie sociale

Résumé du document

L'observation peut être définie comme l'action de suivi attentif des phénomènes, sans volonté de les modifier, à l'aide de moyens d'enquête et d'étude appropriés. Elle permettra plus précisément en psychologie sociale de mettre les sujets en situation d'être surpris et permettra de tester des hypothèses, grâce à la récolte de données quantifiables sur un fait réel.

Il ne faut pas perdre de vue que toute observation doit pouvoir être répétable dans le temps, cela implique qu'il faut définir des conditions communes, cela signifie que l'on doit pouvoir s'appuyer sur des travaux antérieurs pour faire avancer la recherche et pour exposer nos hypothèses (...)

Extraits

[...] A partir de ce traitement de données, l'observateur est capable de faire des interprétations et d'en tirer des conclusions. Dans l'observation, l'important n'est pas seulement de recueillir des informations qui rendent compte du concept (via les indicateurs), mais aussi d'obtenir ces informations sous une forme qui permet de leur appliquer ultérieurement le traitement nécessaire à la vérification des hypothèses. Il est donc nécessaire d'anticiper, c'est-à-dire de s'inquiéter, dès la conception de l'instrument d'observation, du type d'information qu'il fournira et du type d'analyse qu'il devra et pourra être envisagé Le choix entre les différentes méthodes de recueil de données dépend des hypothèses de travail et de la définition des données pertinentes qui en découle. [...]

[...] Dans les dernières minutes, à l'inverse, ceux sont les comportements de réalisation les plus importants. Analyses Pour analyser nos résultats, nous avons choisis d'utiliser la formule de khi-deux Pour l'hypothèse 1 au niveau du groupe, les comportements sociaux spécifiques sont plus importants que la réalisation de la tâche d'assemblage au début de l'observation concernant le groupe les données qui nous intéressent sont les 31 comportements de réalisation de 0 à 6 minutes et les 23 comportements sociaux spécifiques de 0 à 6 minutes. [...]

[...] Nous étudierons ici plus précisément le cas où l'observation est non participante. Dans ce cas-ci, soit l'observation indirecte (ou armée) quand on part d'une inférence hypothétique se basant à la fois sur les données d'observation et sur les hypothèses ; soit une observation directe, il s'agit ici d'une méthode au sens strict, basé sur l'observation visuelle. Les méthodes d'observations directes constituent les seules méthodes de recherches sociales qui captent les comportements au moment où ils se produisent, que se soit de façon visuelle ou auditive, sans l'intermédiaire d'un document ou d'un témoignage. [...]

[...] On voit que 2,12 est inférieur à 3,84 ; ainsi on conserve H0, la différence n'est pas significative, cette différence est donc due au hasard. L'hypothèse n'est donc pas validée. Toujours pour l'hypothèse 2 mais concernant le groupe les données qui nous intéressent sont les 27 comportements de réalisation de 9 à 15 minutes et les 26 comportements sociaux spécifiques de 9 à 15 minutes. Ici, l'hypothèse semble être vérifiée : 27 > 26. Nous appliquons alors la formule du khi-deux : On pose les hypothèses : H0 : Cette différence est due au hasard. [...]

[...] La tâche d'assemblage est une tâche qui a rapport avec les habiletés de tenir compte de la relation partie-ensemble et du degré d'utilisation de la stratégie essai-erreur. Elle est utile pour observer la complémentarité des deux hémisphères face à une tache visuo-spatiale. Les casses-têtes sans détails internes font appel à une approche qui tient compte du contour (forme globale). II MÉTHODE D'ÉTUDE Les hypothèses Hypothèse 1 : Au niveau du groupe, les comportements sociaux spécifiques sont plus importants que la réalisation de la tâche d'assemblage au début de l'observation. [...]