Le problème en avant est la dimension relationnelle: de quoi souffre l'hystérique ? Elle réclame quelque chose. Et nécessite une prise en charge singulière, c'est à dire adaptée à sa propre personne.
L'hystérie est un langage qui s'exprime à travers le corps car c'est presque la seule modalité possible de cette névrose. C'est pour ça qu'on y retrouve toutes ces perturbations somatiques. qui pourront prendre différentes voies (paralysies, toux...) (...)
[...] On ne trouve rien d'organique et après certaines observations, on la transfère en psychiatrie. Elle est violente et fâchée d'être dans ce service. On la met dans une chambre seule. Elle reste agressive: je n'ai rien à faire ici, je suis pas folle Sachant qu'elle va devoir rester dans ce service elle va demander s'il est possible qu'elle ait plus de visites de sa famille des amis et petit à petit, cette chambre va devenir une chambre d'hôtel. Elle à accès à tout: nourriture, Internet et pleins de choses. [...]
[...] Les manifestations psychiques transitoires Ces manifestations vont être intermittentes, surviennent et disparaissent à un moment donné. Etats crépusculaires (états seconds ressemblant à l'obnubilation. C'est un défaut d'appréhension de la réalité car pendant un temps, généralement court, on a une forme d'affaiblissement de la conscience se caractérisant par son apparition le plus souvent brutale (rapide et sans explication) et va disparaître de manière brutale également. Fugues psychogènes: l'hystérique va disparaître de son domicile, ou son travail, de manière très impulsive (souvent 2-3 jours) puis réapparaît en se demandant ce qu'elle fait là. [...]
[...] Vous enlevez ce frigo, supprimez les visites intempestives,et tout le reste . Notre patiente est bien évidemment entrée en rage et a exigé de quitter le service. Le médecin chef lui propose donc de signer une décharge si elle veut s'en aller. La patiente est partie en moins de 24h en marchant . (son symptôme ne lui accordait plus de bénéfices). Indice thérapeutique: C'est en lui supprimant le plus possible ses bénéfices secondaires qu'on peut atténuer le symptôme de l'hystérique. [...]
[...] La névrose hystérique Le problème en avant est la dimension relationnelle: de quoi souffre l'hystérique? Elle réclame quelque chose. Et nécessite une prise en charge singulière, c'est à dire adaptée à sa propre personne. L'hystérie est un langage qui s'exprime à travers le corps car c'est presque la seule modalité possible de cette névrose. C'est pour ça qu'on y retrouve toutes ces perturbations somatiques. qui pourront prendre différentes voies (paralysies, toux . Mais aussi des manifestations psychiques. Insistons sur 4 points : les manifestations somatiques (de conversion), les manifestations transitoires les manifestations durables le contexte relationnel du symptôme. [...]
[...] Amnésie psychogène: Quand elle est lacunaire on a une amnésie concernant une période donnée. On a l'amnésie psychogène sélective d'autre part qui va porter sur un domaine bien particulier (on n'est plus sur le temporel mais sur le contenu). Enfin l'amnésie psychogène généralisée ou continue (elle commence à un moment donné et qui dure jusqu'à maintenant). Sommeil hystérique: Ca se rapproche du somnanbulisme mais le sujet exécute une scène dramatique et/ou imaginaire. Et au réveil on ne se rappelle de rien de ce scénario (traduisant le plus souvent un désir) personnalité multiple: On est plus dans l'ordre de la mythomanie, c'est la création d'un personnage résultant d'éléments de réalité, mais aussi et surtout des éléments fabulés. [...]
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