Présentation de ce qu'est la mémoire pour les psychologues cognitivistes, et de quelle façon ils l'étudient, par rapport à d'autres sous-disciplines de la psychologie comme la psychologie clinique ou sociale. Il est traité en trois modules distincts (se référer au sommaire).
[...] En fonction des conditions, chez les mêmes individus, on va passer d'un rappel total des informations (s'il n y a pas d'autres tâches ou si elles sont espacées) à un oubli total au bout de 18s de tâche concurrente. L'oubli va faire l'objet d'un certain nombre de théories, par rapport à la récupération LES MODELES DE LA MEMOIRE. Ils sont une tentative de synthèse de la somme des résultats empiriques sur la mémoire. LE MODELE D'ATKINSON ET SHIFFRIN. C'est l'un des plus représentatifs de l'analogie entre l'ordinateur et le cerveau humain. On va distinguer des structures de mémoire et des processus de contrôle. On a ici 3 stockages à distinguer : sensoriel, MCT, MLT. [...]
[...] Les 2 concepts sont très liés, mais on ne va pas se représenter la MLT de la même façon que la MCT. La MLT est vue comme un réseau, et non pas comme un système modulaire. Elle est surtout étudiée sous l'angle du code sémantique et des mécanismes permettant son organisation. Quand on pose des questions par rapport à la MLT, on pose des questions en terme d'organisation des connaissances. Comment nos connaissances s'organisent dans la MLT ? Combien de boîtes, quelle taille ? [...]
[...] Cette distinction MCT/MLT se base sur l'analogie avec l'ordinateur. La MCT effectue un stockage des informations de manière temporaire La MLT est à considérer comme le disque dur de l'ordinateur. Tous ces travaux sur la mémoire modulaire ont permis d'appliquer des paradigmes expérimentaux qui sont encore souvent utilisés aujourd'hui (en gérontopsychologie, en psychopharmacologie pour voir l'efficacité d'un traitement, en neuropsychologie pour effectuer des diagnostics UNE CAPACITE LIMITEE. Jacobs (1887) est l'un des 1ers (après Ebbinghaus) à étudier expérimentalement cette question de la capacité de la mémoire. [...]
[...] Il n'est pas intéressant en soi. On suppose que l'on a réussi à supprimer la stratégie d'autorépétition. - On distingue 2 groupes sur l'ensemble des personnes : - les empans mnésiques élevés = EM+. Ce sont les personnes du groupe qui ont les meilleures performances. En moyenne, ils ont rappelé 8,3 chiffres. - les empans mnésiques faibles = EM-. En moyenne, leur rappel est de 6,1 chiffres. [...]
[...] Cette idée de MCT n'est pas venue tout de suite dans l'histoire de la psychologie. Il faut toujours resituer les modèles dans leur contexte. La principale avancée que va amener leur définition, c'est que la mémoire n'est pas une entité. On a conscience qu'il y a plusieurs mémoires, mais on ne le retrouve pas dans le langage courant (On dit Je perds la mémoire et non pas Je perds mon code imagée La distinction ne se fait que vers les années 1950, pas avant. [...]
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