Psychologie différentielle, psychométrie, définitions, méthodes, intelligence, personnalité, styles cognitifs, études de Witkin, facteur visualisation de Cattel et Horn, hérédité, génétique des comportements, raisonnement perceptif, facteurs primaires de L.L. Thurstone, indice de compréhension verbale
On peut définir la psychologie différentielle comme le fait de décrire et expliquer les différences entre individus dans des domaines et situations différentes. Cela demande des méthodes objectives pour mieux comprendre un individu. Cela s'observe au niveau intra-individuel, mais aussi interindividuelle (âge, sexe) et dans les différents milieux (comportement et aptitudes). Voici un exemple de différences : les stimuli se déplacent-ils vers la gauche ou la droite ? Cela correspond à l'estimation de la luminance, la proportion de LMS sur la rétine, car la proportion de photorécepteurs n'est pas la même chez tous les individus. C'est physiologique, mais cela peut parfois s'expliquer sur des éléments de vie. Concernant la verticale subjective nous avons plusieurs systèmes à notre disposition : la vision (angle, visuellement avoir une idée du vertical), la proprioception ou intéroception (par rapport à l'intérieur de mon corps) et le système vestibulaire et otolithes. Selon les personnes, on peut se baser sur un ou plusieurs de ces systèmes. Les travaux de H.A Witkin dans les années 50 montrent que nous utilisons ces différents systèmes de proportion.
Nous pouvons aborder la naissance et la définition de la psychologie différentielle. Chez l'homme moyen, déjà dans l'Antiquité, on faisait des typologies des caractères. Ainsi Ésope (-650) dans ses fables où il établit une forme de description des individus ; Hippocrate (-450) qui analyse le colérique, mélancolique, flegmatique et sanguin et qui tend à créer des groupes ; ou chez Platon (-400) qui s'intéresse aux appétits, les passions et la raison. De tout temps, on a voulu catégoriser le comportement, la personnalité des gens. Ces catégories sont basées sur le sens commun, mais il n'y a pas vraiment de démarche méthodologique notamment. Par ailleurs, on a d'un côté l'innéisme de Descartes (notre système de pensée est inné), et de l'autre l'empirisme de Hobbes (l'humain est une "table rase", ce sont nos sensations qui permettent de construire notre pensée).
[...] Quand on ne peut plus répondre aux questions, on arrête et on comptabilise les mois. Si on a 6 ans d'âge mental et on a 7 ans, on a un an d'âge mental d'avance sur son âge. Les différences se font par rapport à une moyenne de développement à un âge donné ans d'avance avec cette échelle sont abstraits : c'est plus important quand on est jeune (à 2 ans) que quand on est plus âgé (à 16 ans). Henri Piéron fait 2 remarques : - Les différences doivent être observable à niveau de développement constant (étalonnage) : je dois pouvoir classer les individus dans leur groupe d'âge de 7 ans, et pas par rapport à un autre groupe d'âge . [...]
[...] Limiter les risques des pilotes (avions) mais aussi, système de réalité virtuelle, simulateur. Les études de Witkin 1. Le Rod and Frame Test (RFT) Ajuster une baguette à la verticale dans l'obscurité, mesure de l'erreur angulaire d'ajustement. Résultats : les sujets donnent plus ou moins de poids aux informations posturales. Une majorité d'entre eux utilisent les deux références. Les enfants sont suivis pendant 6 ans. Enfants de ans. Dès le grade 2 différence systématique entre homme et femme, femme plus d'erreur angulaire. [...]
[...] La différence est une clé de la survie. La variabilité permet l'adaptation ; variabilité est fondamentale. Postule que les bases de la variabilité interindividuelle sont innées. La sélection naturelle crée l'évolution des espèces. La variabilité entre les gens est un des principes fondateurs de la psychologie différentielle, elle se base là-dessus L'école anglaise de F.Galton (1822-1911) : Un eugéniste ; idée des hommes de son époque, passionner de science et est riche → va étudier les différences ; travaux sur l'hérédité. [...]
[...] Trouver une figure simple imbriqué dans d'autres. Comparer des vues d'objets selon différents angles. Imaginer le résultat de rotations, de pliages, etc. Gv dépend de la qualité des représentations spatiales (richesses, précision, organisation) : établir des représentations (objets, scènes qui préservent l'information spatiale, les maintenir tout en opérant des transformations (ajouter ou retirer des parties, voir sous une autre perspective). Corrélations moyennes ( 0.4 - 0.6 ) entre les mesures de Gv et les mesures de mémoire de travail visuo-spatiales (Mackintosh, 2000) Gc évaluée par épreuves de vocabulaire, compréhension verbale, similitudes, information, connaissances générales. [...]
[...] Pour un sujet qui obtient 95 au WISC (dont la fidélité est de 0,93 et on connaît l'écart-type), on peut donner une estimation de la note vraie obtenue par un intervalle de confiance : il y a 95% de chances qu'elle soit entre 90 et 101, et 90% de chances qu'elle soit entre 89 et 102. Il ne faut donc pas prendre la note obtenue à la lettre, elle délimite seulement une zone où se trouve le sujet . Pour n'importe quelle note qu'on peut avoir, on peut avoir un intervalle de confiance. On a 95% de chances d'avoir raison si on dit que cette note est entre 70 et 130 (pour un sujet au hasard donc). [...]
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