Psychologie différentielle, différences entre les individus, modèles factoriels de la personnalité, étude des aptitudes cognitives, cours
L'expression « psychologie différentielle » fut employée pour la 1ère fois par W. STERN en 1900.
« La psychologie différentielle se propose de décrire et d'expliquer au moyen de méthodes objectives les différences psychologiques entre les individus. Elle a donc pour objet l'étude des différences entre les êtres humains.
[...] L'innovation est que l'auteur choisit de différencier les sujets non par leur sexe (variable biologique), mais par leur degré de masculinité/féminité (variable sociale, notion de genre), les hommes ont des scores de masculinités moyennes supérieurs à celui des femmes. On trouve les résultats dans le tableau 15. La situation de compétition stimule la motivation intrinsèque des enfants à masculinité forte et inhibe celle des enfants à masculinité faible, nous le voyons dans les scores. En situation de non-compétition, les scores sont proches l'un de l'autre (0,81 et 0,72). [...]
[...] Prenons le cas d'une fratrie de trois enfants, dans le cas d'une étude transversale, les trois enfants vont passer le test le même jour, l'aîné à 14 ans, le cadet 12, et le benjamin 10, dans le cas d'une étude longitudinale, chaque enfant passe le test lorsqu'il atteint l'âge de 10, à 10 l'aîné était dans un environnement intellectuel inférieur à celui dans lequel il vit à l'âge de 14 ans, l'amélioration de l'environnement intellectuel a pu améliorer son QI, ce que l'étude transversale prend en compte, mais pas l'étude longitudinale. Biais méthodologique altération, intentionnelle ou non, des conditions d'une expérience tendant à modifier les résultats dans un sens déterminé. Chapitre 2 : Approche des différences individuelles I. D'où viennent les différences ? A. Le débat hérédité-milieu : les jumeaux et l'adoption. L'un des grands débats historiques de la psychologie différentielle depuis GALTON, est la tentative de cerner la part de l'hérédité et celle du milieu dans la détermination des aptitudes individuelles. [...]
[...] Remarque des auteurs les enfants des familles nombreuses vont passer plus de temps dans un environnement jeune, ce qui doit agir négativement sur leur développement. Plus les naissances sont rapprochées, moins les aînés sont développés et plus le niveau global va baisser. Ex : Un couple fictif a un enfant par un, le premier-né se retrouve dans un environnement familial qui correspond à 67, au bout d'un an il atteint le niveau 1. Le cadet naît donc dans une ambiance à 100+100+1+0 divisé par 4 et donc 50. Après le troisième naît, on à 100+100+4+1+0 divisé par 5 et on trouve 41. [...]
[...] ZAJONC a remarqué le fait que les enfants des hommes transitoirement absents (militaires, représentants avec de longs déplacements) avaient en général de moins bons résultats. Le QI moyen remonte quand le parent isolé se remet à vivre dans la famille. Ce modèle a servi d'explication, au moins partiellement en ce qui concerne les moins bons résultats obtenus aux USA par les enfants noirs et au QI plus élevé des enfants juifs. En général, les familles noires étaient à l'époque de la recherche, plus nombreuses que les familles blanches, leurs enfants moins espacés et les familles mono parentales plus nombreuses, pour les enfants juifs c'était l'inverse. [...]
[...] Les sujets sont des enfants américains de 6 à 10 ans qui sont installés autour d'une grande table et sont occupés à faire des collages en papier. On observe les sujets dans deux types de situations : une dite de compétition, dans cette situation le tep est limité et trois récompenses seront attribuées aux trois meilleurs collages. La deuxième situation est une situation de non- compétition où le temps est libre et trois récompenses seront tirées au sort la fin de l'activité. La qualité des œuvres en termes de créativité est évaluée par des artistes. [...]
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