Les images fixes et les images en mouvement représentent 2 niveaux importants surtout par rapport aux enfants qui ne vont pas les analyser de la même manière.
Cours de 10 pages
I. Travaux chez l'adulte
II. Comment évoluent les capacités : représentation chez l'enfant.
1/ La représentation de l'image mentale dans la théorie piagétienne
2/ La question de l'émergence des représentations imagées.
3/ L'importance de l'image mentale dans la pensée enfantine
[...] À l'heure actuelle, on n'a pas de travaux dans le cadre de la psychologie du développement, qui apportent une explication précise à l'origine de ces variations et qui permettraient aussi de déterminer la répercussion de ces variations sur la pensée enfantine. L'importance de l'image mentale dans la pensée enfantine Les capacités d'imagerie des jeunes enfants ont probablement des répercussions sur la nature de problèmes qu'ils sont en mesure de résoudre à un âge donné. C'est d'autant plus vrai qu'il semblerait que les jeunes enfants utilisent davantage l'imagerie par rapport aux enfants plus âgés ou aux adultes expériences semblent aller dans ce sens : l'utilisation de l'imagerie dans l'activité de mémorisation : travaux de Hitch et Woodin. [...]
[...] Il enregistre une activité importante au niveau du cortex occipital, alors que le sujet ne traite aucune information perceptive puisqu'il a les yeux fermés. C'est ce qui lui fait aussi dire que l'activité qu'on peut observer dépend aussi de la taille de l'image qui est générée (plus la taille de l'image est importante, plus l'activation est importante). La génération d'une image mentale serait donc une sorte de simulation de la perception d'un objet effectuée par le cortex visuel et cette simulation permettrait au système visuel de traiter l'image générée comme une véritable perception, et donc d'analyser les propriétés visuelles de l'objet, comme s'il était physiquement présent (dans les cas extrêmes, il s'agit d'hallucinations visuelles). [...]
[...] Si, on aborde la question du développement des représentations imagées cela impose de définir une sorte de point zéro qui marque la possibilité de recourir à cette forme de représentation chez le jeune enfant. Piaget et Inhelder considèrent que l'image mentale est une des manifestations de la fonction symbolique et donc apparaît vers 18 mois, en même temps que l'imitation différée et le langage soit en fin de période sensori-motrice. Pour eux, l'image mentale n'est rien d'autre qu'une représentation intériorisée en lien avec l'intériorisation d'un schème d'action et d'après eux, l'origine est une origine motrice. [...]
[...] L'événement possible correspond à la condition où l'objet apparaît tel qu'il devrait apparaître à la fin du mouvement et l'événement impossible 5 correspond à la condition où l'objet apparaît dans une position incompatible avec le mouvement qui vient d'être perçu (par exemple le rapport spatial haut/bas est inversé). On observe que les bébés regardent plus longuement les événements impossibles que les événements possibles. Ils marquent également leur surprise lorsque la position finale de l'objet est inversée. Ce qui prouve bien que les bébés s'attendaient à voir l'objet dans une position correcte. Ce qui signifie que ces bébés ont une représentation mentale imagée du mouvement. [...]
[...] Question : cette difficulté concerne t-elle toutes les formes de formation d'images ? Courbois et son équipe ont essayé de travailler sur d'autres formes d'images mentales : les expériences utilisées mettent en jeu des comparaisons d'objets, de tailles différentes et les enfants doivent dire des 2 objets quel est le plus grand et quel est le plus petit. Pour le faire, il faut se baser sur les informations visuelles stockées dans la mémoire à long terme, les comparaisons portent soit sur des petites différences, soit sur des grandes différences. [...]
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