Les prémices de la psychologie du développement remontent aux premières préoccupations pédagogiques qui se sont manifestées à partir du 17ème. J.J. Rousseau a écrit en 1762 l'Emile et est l'un des premiers à mettre en évidence l'originalité du développement de l'enfant et la nécessité de la prendre en compte dans toute action éducative. On ne travaille pas de la même façon avec un enfant de 4 ou 6 ans.
C'est le début de la rupture avec le point de vue adultomorphique (identifier l'enfant à un adulte miniature) mais tous les pédagogues de cette époque ne se sont pas livrés à des études systématiques. Les premiers à le faire sont les médecins, à partir de la fin du 19ème : de nombreux travaux voient le jour s'appuyant sur diverses théories et méthodes d'observation (...)
[...] La période intra utérine est très importante pour le développement de l'enfant. Le foetus est compétent d'un point de vue sensoriel: ils savent différencier la voie de leur mère d'une autre. Il ya des transmissions physique comme des bactéries, des virus par le placenta. La littérature expérimentale contient de nombreuses observations sur les réactions du fœtus qui est compétent et sensible aux stimuli extérieurs d'où une possibilité de conditionnement à partir de 5 mois de grossesse en utilisant un stimulus sonore lors de tests pré et post natals. [...]
[...] Sur le plan de l'identification, le complexe d'Œdipe est marqué par un espace décisif car il marque la prévalence de l'être et de l'avoir. Il ne s'agit plus d'avoir ou non un pénis mais d'être une fille ou un garçon. En même temps l'intériorisation d'interdits parentaux comme la prohibition de l'inceste permet la mise en place du surmoi. Une fois le complexe d'Œdipe dépassé, en permettant la triangulation, l'enfant sort de la relation duale avec sa mère et lui offre des possibilités d'identification plus nuancées. En dépassant le complexe Oedipien, l'enfant est mieux assuré dans son identité et peut s'ouvrir à la socialisation. [...]
[...] L'enchaînement des différents stades de Freud est très progressif et chacune des problématiques successives (orale, anale, phallique) laisse derrière elle des traces qui s'organisent en strates successives susceptibles, selon les cas, de cristalliser des points de fixation vers où convergeront les éventuelles régressions ultérieures. Aucun stade n'est purement et simplement dépassé mais on assiste à une succession de thématiques qui sont sous tendues par une zone érogène déterminée, un choix d'objet et un niveau de relation objectale spécifique. Il a décrit des stades prégénitaux, précédant l'organisation du complexe d'Oedipe : On distingue spécifiquement les stades anal, oral et phallique. Le stade Oral : Il recouvre instinctivement la première année de la vie. [...]
[...] Différences selon les sexes : Chez les garçons, le complexe d'Œdipe ne suppose pas un changement d'objet d'amour: la mère. Le garçon s'identifie à son père considéré comme un modèle à imiter et va investir sa mère comme objet d'amour mais il s'aperçoit que son père lui barre le chemin. D'une identification il passe à une hostilité, il a le désir de remplacer le père auprès de sa mère. La difficulté pour le garçon à sortir de ce complexe d'Œdipe est que le père est à la fois un rival à supplanter et un modèle à imiter. [...]
[...] Cela marque l'apogée de la sexualité infantile et annonce un effacement temporaire, une mise au repos pulsionnel, au profit des acquisitions intellectuelles (école primaire), ceci correspond à la période de latence (pendant 7ans) jusqu'à l'adolescence. [...]
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