psychologie, influence sociale, attitudes, comportements, effet Pygmalion, Milgram, cours
L'influence sociale renvoie au processus par lesquels les individus modifient leurs attitudes et/ou leur comportement sous l'effet de l'environnement social suite à des interactions interindividuelles et intergroupes.
Toutes situations d'interactions sont porteuses d'influence sociale. Cette influence peut se faire à différents niveaux, CAD sur différents objets (opinions, croyances, représentations,...) sont influencés par celle du milieu social auquel ces personnes appartiennent. On va notamment parler des processus de normalisation, polarisation, de comparaison sociale, de persuasion...
[...] Parce que le sentiment de liberté est préservé, l'acte engage les individus. Ex : les participants de Milgram n'ont pas de liberté préservée, donc puisqu'ils ont été contraints, il n'y a pas de rationalisation ni d'engagement. Donc trois conditions indispensables pour qu'il y ait engagement : acte public, coûteux et libre. C'est un mécanisme quotidien et permanent. B. Théorie de la dissonance cognitive (Festinger, 1957) On a déjà parlé de FESTINGER avec la comparaison sociale. La théorie de la dissonance cognitive postule une idée principale que la présence de deux cognitions (connaissances) contradictoires en mémoire provoque un état de dissonance cognitive. [...]
[...] Alors que lors de l'expérience des infirmiers obéissent. Ça nous montre que l'obéissance n'est pas un phénomène conscient et pas un phénomène admis. On a une autre expérience menée par Meeus et Raaijmakers en 1984. Cela se déroule dans un supposé entretien d'embauche et on recrute des participants pour étudier l'effet du stress sur la performance à un entretien d'embauche. Et on leur dit que l'expérience est un vrai entretien d'embauche, qu'ils ont le rôle de recruteur et que le candidat en face d'eux demande vraiment l'emploi. [...]
[...] Il devait exprimer des attentes négatives : distance physique importante ; absence de contact physique ; un ton de voix sec, ferme, distant Il devait exprimer des attentes positives : distance physique ferme ; contact physique prolongé (poignée de main) ; ton de voix bienveillant ; sourire. L'expérience a été filmée et on a montré la vidéo à de vrais recruteurs leur demandant s'ils embaucheraient la personne ou non en ne montrant que le candidat. Lorsque le recruteur était distant, le candidat aussi, on avait des candidats mimétiques. Les candidats étaient anxieux dans la condition attente négative. Du coup ils produisaient une moins bonne impression auprès des vrais recruteurs. [...]
[...] L'état de dissonance n'est pas le résultat d'un besoin d'être cohérent, mais le résultat d'un besoin de se montrer d'être cohérent. Pour la vie en société, interagir les uns avec les autres, on a besoin de percevoir une fiabilité avec les autres. En général quand quelqu'un n'arrive pas à se montrer cohérent, c'est souvent un des symptômes premier de désordre psychique. C'est pour cela que c'est fondamental pour ne pas être rejeté. Ce n'est pas uniquement un mécanisme cognitif, mais aussi un mécanisme social. [...]
[...] C'est un comportement émis automatiquement. IV. Les mécanismes de la persuasion : A. La persuasion (Lire le livre de Girondelin) par persuasion on entend toute tentative volontaire de modifier es opinions, attitudes, ou croyances d'autrui. A minima la persuasion applique trois éléments : une source (émetteur), une cible (le récepteur) et un message qui relie les deux protagonistes. L'efficacité d'une tentative de persuasion dépend des caractéristiques de ces trois éléments. En général, on nous présente les effets de la source, du message et de la cible séparément. [...]
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