Psychologie et développement de l'adolescent, enquête INSERM 2013, maturation pubertaire, comportement des adolescents, normes sociales, contrôle parental, Ancien Régime, Moyen-âge, autonomie, transformations sociales, cognition sociale
La puberté se définit par l'activation de la fonction hypothalamo-hypophysogonadique (axe neuro-hormonal). On y a le développement complet des caractères sexuels (primaires et secondaires), l'acquisition de la taille définitive et l'acquisition de la fonction de reproduction et de la fertilité. L'implication de l'hypothalamus (la liaison entre les système nerveux et système endocrinien via l'hypophyse) montre combien les changements de la puberté sont intimement liés à toute l'économie émotionnelle et affective des adolescents.
[...] Montaigne refuse le châtiment corporel et le gavage. Les programmes scolaires, variés et motivants, étaient établis suivant la succession naturelle des facultés. À l'Ancien Régime (fin 16e – 18e) : L'enfant passe de nouveau directement dans le monde des adultes, selon la catégorie sociale dont il fait partie. L'adolescent n'existe pas, l'accent est mis sur le groupe et la communauté dont il est membre. L'oppression et la misère vers 1672, la société royaliste privilégie le clergé et la noblesse. Pendant trois siècles, la jeunesse reconnue peu à peu comme un âge spécifique est encadrée, punie, contrôlée, surveillée. [...]
[...] Comment puis-je être accepté par ce groupe II. L'adolescent au fil des siècles Au temps des philosophes grecs : (Aristote 384-322 av. J.C) : Au temps de Moyen-âge (476-1476) : Le jeune est considéré comme un adulte en miniature. À la puberté l'enfant atteint sa majorité et devient adulte, et on attend de lui qu'il produise ou se reproduise, d'elle qu'elle se marie et qu'elle s'occupe de la maison et des enfants. Au Moyen-âge, naître fille ou naître garçon n'a pas la même valeur : son destin sera différent suivant son sexe et sa condition sociale. [...]
[...] Transformations cognitives Les transformations mentales à l'adolescence sont tout aussi importantes que les transformations physiques. • La pensée formelle consiste à se dégager du concret pour envisager le réel dans un ensemble de transformations possibles, comme un cas particulier de tous les possibles (Piaget). C'est un raisonnement hypothético-déductif élaboré. • La métacognition consiste à connaître son fonctionnement cognitif et les tentatives que l'on met en œuvre pour contrôler ce processus. • La cognition sociale consiste à comprendre la pensée et le point de vue des autres, leurs émotions (empathie) et leurs sentiments, leurs intentions et leurs attitudes. [...]
[...] ➢ Orientation et identité sexuelle ? Pas facile de se situer dans une société hyper sexualisée, face à des normes sociales très stéréotypées et avec un accès facile aux sites pornographiques. Quête d'autonomie : ➢ Il y a un processus de séparation-individuation : faire le deuil des relations infantiles pour se construire en tant qu'être singulier en développement. E. Transformations sociales Même si les parents comptent toujours aux yeux des adolescents, les relations sociales deviennent plus horizontales, passant des parents aux amis (du père aux pairs). [...]
[...] • reconnaissent avoir besoin de limites, mais pensent que trop de limites poussent à prendre des risques. • Pour des jeunes interrogés, l'adolescence n'est pas toujours une période facile. Conclusion La combinaison des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux donne un caractère unique à la maturation pubertaire et influence tous les comportements des adolescents. Mais le contexte culturel et historique a un impact énorme sur le développement de l'adolescent, la représentation que l'on s'en fait et les limites qu'on lui donne. [...]
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