D'un point de vue psychologique la description de l'adolescence est difficile par ce qu'il n'y a pas de repères clairs. On serait tenter de la définir par rapport a ce qu'elle n'est pas ni enfant, ni adulte. On accepte de dire que c'est la puberté qui signe l'avènement de l'adolescence. Des auteurs comme Laufer estiment que la période de l'adolescence durait 7 à 10 ans.
Certains parlent d' « adultescence » cad qu'on a une sorte de flou dans les repères chronologiques. Elle débute au moment ou va commencer a s'affirmer la maturité sexuelle sur le plan organique. Cad vers 12 13 ans. Il y a un certain nombre de repères physiologiques, biologiques qui marquent le début de l'adolescence (...)
[...] Le développement d'un lien social stable avec un adulte compétent et attentif est un facteur crucial dans la gestion du risque et de l'adversité. Il offre un guidage et un soutien émotionnel, prône des valeurs et des critères chargés de sens, modèle des styles constructifs de coping et suscitent de nombreuses occasions d'expériences de maîtrise, des occasions d'action efficaces, la liberté d'exploration et des expériences variées de maîtrise ont des enfants en avances dans leur développement social, linguistique et cognitif. [...]
[...] Identifier ces deux processus permet à Marcia de considérer l'articulation qui peut exister ; on peut avoir des config diff de l'identité a partir de ces deux processus. Marcia et d'autres cliniciens ont identifié a partir de ces 2 processus, par des techniques d'entretien (cf grille de Marcia, outil de Bosma) types de configurations d'identité qui sont néanmoins dynamiques : - identité diffuse marquée par une absence d'engagement qu'il y ait exploration ou non : l'ado n'arrive pas a se positionner soit parce que il y a desinteret pour le monde (pas d'exploration), soit parce que l'ado a un sentiment de vide intérieur (pas d'élaboration possible), soit l'ado qui fait part du sentiment d'attente forte envers autrui (se positionner, faire des choix, c'est aussi etre en désaccord avec les autres et c'est problématique pour ces ados qui sont très dépendants du regard d'autrui). [...]
[...] Il y a centration et approfondissement vers l'abstrait qui va être beaucoup plus intégré chez l'adulte. Le soi devient de plus en plus un soi en interaction, relationnel, lié aux autres qui sont des partenaires significatifs de son monde, points de comparaison ou modèles de ses identifications. Cette centration nouvelle sur l'interaction trouve vraisemblablement ses bases cognitives dans le développement des capacités à saisir le point de vue de l'autre et à pénétrer son monde intérieur. Au moment où l'enfant désinvestit les relations familiales, les objets parentaux, il investit transitoirement le soi avant d'investir l'extérieur : l'autre jouant le miroir de soi, dans une relation fusionnelle : une indifférenciation de soi avec l'autre qui marque développementalement le soi. [...]
[...] Ainsi, avec l'avènement de la pensée abstraite, on assiste à une sophistication du partenariat corrigé quand au but entre l'adolescent et les figures d'attachement : les parents. L'adolescent, pour explorer son environnement à la recherche de nouvelles figures identificatoires, doit bénéficier d'un sentiment de sécurité cad d'un attachement suffisamment sécure pour expérimenter de nouveau liens plus symétriques. Les besoins d'attachement sont donc partiellement transférés vers les groupes de pairs. Selon Laufer, l'idéal du Moi à l'adolescence se sert de l'extérieur et plus particulièrement du groupe de pairs comme relais d'identification et de gratification narcissique. [...]
[...] L'accroissement de ces discriminations traduit de sensibles progrès dans la compréhension des différentes facettes que l'on exprime des soi dans des contextes, des rôles, et des relations différents. Elles nécessitent des moyens cognitifs mais aussi sont le fruit de la confrontation aux atentes sociales diversifiées d'un monde, qui, à l'adolescence, ne fait que s'élargir. Strayer et al. (1989) propose un modèle intégratif prônant une vision contextuelle suggérant qu'il faut apprécier à la fois les processus du développement, reliés à la structuration socio-cognitive, et les traitements différentiels des indices sociaux, reliés à la diversité des expériences personnelles et relationnelles. Selon Strayer et al. [...]
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