psychologie, concepts fondamentaux, Paul Ekman, conscience, Asie, Japonais, états de conscience modifiés, coma, hypnose, drogues psychoactives, émotions, Plutchik, théorie de James-Lange, Cannon-Bard, mémoire
Les psychologues ont toujours manifesté un intérêt particulier pour la conscience. La conscience fait en effet partie des concepts fondamentaux de la psychologie qu'on a pourtant le plus de mal à définir (au même titre qu'intelligence…). À son commencement, avec les philosophes, la psychologie était même définie comme étant la description et l'explication des états de la conscience.
[...] Par exemple, le cœur s'accélère-t-il parce que nous avons peur, ou bien parce que nous sommes en colère ? Selon cette théorie (année 20-30), il n'y aurait pas vraiment de différence dans les réactions physiologiques qui viendraient en même temps ou après l'émotion. En fait, l'émotion naîtrait de l'interaction des réactions physiologiques et de l'état d'esprit associé à la situation à laquelle l'organisme doit faire face. Il n'y aurait donc pas ici de relation causale entre les deux types de réactions, mais les réactions physiologique et psychologique qui apparaîtraient en parallèle. [...]
[...] Par exemple, après avoir évité une voiture, on peut ensuite constater que notre cœur bat plus vite et c'est alors qu'on est saisi par la peur. Donc, dans cette perspective, les émotions ne sont pas autre chose que les réponses organiques mêmes. À l'encontre de cette théorie, on a avancé que les mêmes réactions physiques n'entraînaient pas toujours la même émotion (cf. manip Schachter & Singer précitée). B. La théorie de Cannon-Bard Deux physiologistes, Cannon et Bard ont remis en cause cette conception. [...]
[...] La peur remplirait donc une fonction adaptative de protection de l'organisme. - La colère : Le système cérébral de la colère a été découvert par des expériences de stimulations électriques du système limbique qui génèrent des comportements très agressifs (rats tueurs). Les stimuli générant naturellement la colère sont déplaisants, blessants ou douloureux, ou génèrent de la frustration. La colère entraîne naturellement des réactions d'attaque et de combat (morsures) : comportements hostiles et agressifs. Pour Plutchik, la colère aurait pour fonction adaptative de permettre la destruction d'un obstacle s'opposant à la satisfaction d'un besoin important. [...]
[...] Le manque génère alors un syndrome d'abstinence d'origine plus affective et psychologique que physique (tabac, par exemple). Les drogues les plus courantes dans nos sociétés sont probablement le tabac, le café et l'alcool, drogues licites, mais un grand nombre d'autres substances actives sur le SNC sont consommées, bien qu'interdites par la loi. Toutes ont la particularité de manifester une action sur le SNC, mais on distingue ces drogues selon leur type d'action : dépresseur (ralentissement des fonctions de l'organisme), stimulant (accélération), hallucinogène (perceptions non fondées). [...]
[...] L'idée est qu'un sujet qui n'a rien à se reprocher garde son calme, quelles que soient les questions. Par contre, un éventuel « coupable » devrait avoir des réactions émotionnelles en proférant des mensonges qui devraient apparaître sur les tracés. C'est en fait une méthode qui est loin d'être infaillible. Un sujet tendu ou inquiet par rapport à la situation peut donner l'impression qu'il ment, y compris quand il répond à des questions dont il ne sait pas trop quoi penser. Par contre, un « bon menteur » peut être capable de contrôler ses émotions. [...]
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