Il est difficile de savoir comment était considéré l'enfant autrefois. Au Moyen-Age, la place de l'enfant dans la société était limitée. Le concept d'enfance commence à se développer au moment de la Renaissance. Changement des mentalités également au XVIIIe siècle (cf. ouvrage de Rousseau, Émile ou de l'éducation). Rousseau affirme que « l'enfant a des manières de voir, de penser et de sentir qui lui sont propres ». C'est un être à part entière, différent de l'adulte. Il grandit suivant des étapes chronologiquement ordonnées et universelles.
[...] On va mettre différents poids à différentes distances du centre de la balance et la présenter à l'enfant. La tâche est de prédire de quel côté la balance va pencher si on la débloque. Il y a deux dimensions à prendre en compte : le poids et la distance à l'axe ; distance à laquelle se situent les poids par rapport à l'axe). La difficulté est de combiner ces deux dimensions de manière appropriée. Les jeunes enfants ont tendance à prendre seulement en compte le poids. [...]
[...] Il entre en contact avec son entourage en regardant, en écoutant. Il va comprendre que ses cris, ses pleurs, ses regards sont un moyen d'agir sur autrui. De cette façon, il va communiquer avec son entourage. C. Les premiers mois Compréhension - 4 mois : reconnait son prénom. - À 6-8 mois : perd la capacité de discriminer certains phonèmes d'une autre langue. - Entre 7 et 10 mois : commence à comprendre des mots. Nb : Mot = un son ou un groupe de sons utilisé de façon constante pour faire référence à une chose, une action ou une qualité. [...]
[...] Laboratoire : création de situations artificielles identiques pour tous les sujets. C'est une méthode rigoureuse, mais moins représentative de la réalité. Bonne standardisation et mauvaise validité écologique. Milieu naturel : il suffit d'aller sur le terrain, mais cette observation va dépendre des conditions de l'environnement et il y a des choses que l'on ne contrôle pas, ce qui peut rendre les interprétations difficiles. Bonne validité écologique (sujet dans son milieu), mais mauvaise standardisation. Nb : il faut prendre en compte le fait que les comportements des observés peuvent être différents quand il y a des observateurs. [...]
[...] Ce n'est pas le cas dans l'expérimentation où le chercheur intervient pour manipuler des variables dont il veut mesurer les effets sur le comportement. Observation pure : aucune contrainte au sujet observé. On ne l'utilise pas souvent. Elle est utile dans les études exploratoires. Observation systématique : elle est sous-entendue par des hypothèses, une problématique et une grille de lecture. Cette observation n'est pas naïve, elle est définie par un cadre de façon rigoureuse Quoi observer ? Il est impossible de tout observer. Il faut définir les aspects du comportement et de la situation que l'on veut étudier. [...]
[...] Deux autres prédicteurs : pratique d'une activité physique et facteur de personnalité (perception de son efficacité personnelle, confiance en soi). C. Hypothèse de plasticité Peut-on faire quelque chose pour retrouver les performances intellectuelles ont diminué ? On va tester cette hypothèse à partir d'expérience d'apprentissage. L'expérience consiste à donner un entrainement de 1 h fois) à des personnes de 70 ans sur le raisonnement et l'organisation spatiale (travail sur l'intelligence fluide). On observe une amélioration des capacités grâce à cet entrainement. Elles peuvent retrouver les capacités qu'elles avaient dix ans en arrière. Il y a une certaine plasticité cérébrale. [...]
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