Ce cours traite des modèles d'acquisition de connaissances et de compétences par des sujets humains dans les perspectives offertes par la psychologie cognitive. L'activité d'acquisition de connaissances ou de compétences est un processus complexe, mettant en oeuvre plusieurs sphères de la vie psychique, et décrit sous le terme générique d'apprentissage. Outre la dimension à proprement parler cognitive, les apprentissages sont modulés par des facteurs internes comme les états (ou les modifications des états) émotionnels, motivationnels, et physiologiques des individus. Les apprentissages sont modulés également par les contextes dans lesquels ils interviennent, par les expériences antérieures des individus, et les traces mnésiques (les représentations) auxquelles ces expériences ont donné lieu. Ces traces consistent en connaissances (sub-symboliques et/ou symboliques) sur le monde et de soi dans le monde, mais elles consistent aussi en croyances, en affects, et en états du corps (des émotions) associés à ces connaissances (...)
[...] En phase d'exploitation, ce réseau fournit les limites hautes et basses de l'intervalle de probabilité que les S soient P connaissant les intervalles de probabilité des deux prémisses. Par exemple, les prémisses suivantes : Tous les chats sont des mammifères = 1 & = Quelques Chartreux sont des chats = 0 + ( & = 1 (où ( est une valeur arbitrairement très petite) produisent en sortie du réseau la conclusion Quelque Chartreux sont des mammifères = 0 + ( & = L'apprentissage est apprentissage supervisé de type Widrow-Hoff. [...]
[...] En revanche, les modèles symboliques sont couramment adoptés pour la modélisation de connaissances inférentielles, et on présentera ci-après les deux principales approches symboliques dans lesquelles les connaissances inférentielles des individus sont conçues en psychologie. A l'inverse, les modèles connexionnistes sont de bons candidats à la modélisation des connaissances procédurales capables d'assurer des coordinations sensori-motrices. Ci-après, on présentera le modèle Infant de Kuperstein et Rubinstein (1988). Ces modèles sont par ailleurs généralement présentés comme peu adaptés à la modélisation de procédures inférentielles dans le raisonnement (voir Grumbach, 1994). [...]
[...] Ces cellules ne sont pas connectées entre elles (réseau hétéro-associatif). Chaque cellule de la rétine est en revanche connectée à l'ensemble des 26 cellules de la couche de sortie représentant chacune une des 26 lettres de l'alphabet. La tâche du Perceptron est de reconnaître la lettre présentée en entrée sur la rétine du réseau. Ainsi, lorsqu'une lettre est présentée en entrée, seule la cellule correspondant à cette lettre doit être active dans la couche de sortie. Chaque connexion est pondérée et prend une valeur comprise entre et 1. [...]
[...] Les valeurs des variables peuvent être des personnages type (les policiers et le contrevenant dans un excès de vitesse constaté) et des objets types (le procès verbal); Les schémas peuvent s'enchâsser (s'emboîter) les uns dans les autres (les policiers peuvent être décrits à partir d'un schéma de l'uniforme) ; Les schémas peuvent représenter des connaissances à tous les niveaux d'abstraction (le schéma de la mise en route d'un moteur est plus concret que celui de l'induction d'un courant électrique par l'alternateur dans ce moteur) ; Les schémas représentent des connaissances plutôt que des définitions ; Les schémas sont des dispositifs actifs de reconnaissance, dont la mise en œuvre a pour but l'évaluation prospective des données en cours de traitement. Un champ de la psychologie où il est fait un usage important de la notion de schéma est celui de la psychologie sociale, en particulier pour l'explication des processus d'attribution. [...]
[...] Le rapport des quantités d'informations sémantiques véhiculées respectivement par les prémisses et la conclusion d'un argument détermine la nature déductive, inductive, abductive ou contradictoire de l'argument. Ces inférences sont présentées sous une forme plus intuitive ci-dessous. - La déduction est décrite relativement au concept de validité en logique: une inférence (ou un raisonnement) est dite déductivement valide si la vérité de la conclusion découle logiquement de celle des prémisses, soit, lorsque dans tous les états du monde admis par les prémisses, il n'est pas concevable que la conclusion soit fausse lorsque les prémisses sont vraies. La déduction est classiquement le moyen de prouver quelque chose. [...]
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