Clinique vient du grec kline (« observation »), le médecin se situe au lit du malade et l'ausculte à l'aide de ses organes sensoriels :
- toucher : palper
- vue : regarder, observer
- ouïe : ausculter, écouter
- olfaction : humer l'haleine, les plaies (odeurs caractéristiques)
- goût : dans les urines pour le diabète etc.
Le psychologue clinicien utilise aussi ses organes sensoriels et intellectuels, il écoute et observe le patient et ses comportements : ces comportements donnent une impression au psychologue, ce qui lui permet de faire un diagnostic (...)
[...] Dans le sens on peut retrouver les désirs refoulés et tout ce qui est inné. B Le moi ( Il est le médiateur chargé des intérêts de la personne. Il fonctionne avec le principe de la réalité. Le moi se développe avec la différenciation de la réalité au contact de l'extérieur. Sa structure domine par le principe de réalité, et son activité est entièrement consciente. C Le surmoi ( C'est une nouvelle instance. Le surmoi se constitue par intériorisation des interdits parentaux. [...]
[...] La psychologie clinique observe les symptômes de l'hystérique en un tableau qui a un sens (on ne doit négliger aucun détail). Les chercheurs en philosophie sont insatisfaits des pensées de l'époque, ils viennent à l'hôpital pour l'expérience et pour observer de plus prés les malades, les sentiments et comportements humains (très différents des théories philosophiques). Au départ, les psychologues sont des médecins philosophes. En observant les malades, on va mieux comprendre les processus mentaux (on en voit tout d'abord les disfonctionnements). [...]
[...] La sexualité dite normale n'est pas une donnée humaine. L'intérêt de l'homme pour la femme n'est pas une chose qui va de soi mais quelque chose qui doit être éclairci (exemple : l'homosexualité n'est pas une perversion, mais une variante). Perversion : déviation par rapport à l'acte sexuel normal avec une personne du sexe opposé. La perversion se retrouve dans trois circonstances (uniquement si le pervers n'a vraiment pas le choix de faire autrement, s'il se sent obligé) : - plaisir obtenu avec d'autres partenaires (enfant, animal, objet) - quand la seule façon d'obtenir des plaisirs est par d'autres voies que les voies génitales (anales, buccales) - quand le plaisir est subordonné de façon impérieuse à certaines conditions extérieures (voyeur, sado maso, exhibitionniste). [...]
[...] La neutralité bienveillante La neutralité ne signifie pas que le psychologue ne ressent rien ou se sent neutre, mais qu'il se MONTRE neutre, il n'émet pas de jugement (ni d'approbation, de critique et d'avis personnelle). La bienveillance est un parti pris constant, il faut avoir un sentiment d'impathie ou de sympathie avec le patient. La réserve Le psychologue clinicien ne doit pas être expansif, enthousiaste, rigide ou absent. Il doit mettre le patient à l'aise et laisser s'exprimer la souffrance ou le conflit du patient. Mais pas de sympathie mal placée ! [...]
[...] Ceux sont ceux là qu'on cherche à analysés car ils sont pleins de sens, et très intéressants. C Le travail du rêve Le travail du rêve, c'est la transformation du contenu latent en contenu manifeste. Il y a toujours une action, un mouvement dans le rêve. ( Comment le désir inconscient est-il traduit en image ? Le mécanismes du rêve : - le refoulement : conscient vs inconscient, il existe une barrière, une censure entre les deux, filtrant les pensées indésirables arrivant au conscient et les renvoyant vers l'inconscient. [...]
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