Interrogation sur la vie psychanalytique. La psychanalyse a institué la clinique (clinis = lit). Au départ c'était une clinique médicale, le médecin était auprès du malade. La psychanalyse = une rencontre de longue durée avec les patients. Relation à l'autre comme condition du travail psychologique et psychanalytique. On ne peut pas tout seul se comprendre, son enfance, ses maltraitances, il faut donc un autre pour aider à nous comprendre. Une pratique qui a institué la relation à autrui. La psychanalyse est une théorie sur la réalité, le sujet psychique. Elle se trouve dans la psychologie, la sociologie, les sciences humaines et son objet d'étude c'est l'Homme et sa réalité psychique.
[...] Le rôle des parents qui accompagnent leur petit est très important, on parle de préoccupation maternelle primaire. La vie de l'enfant c'est d'abord une lutte pour survivre. La vie psychique se construit donc grâce à l'autre, maternelle et paternelle qui vont engager des liens, tous les soins psychiques qui vont faire que le bébé pourra se construire. Un difficile accès au commencement de la vie et à la constitution de la psyché. On prendra conscience qu'après que le commencement de notre vie que notre réalité psychique est l'œuvre de deux personnes. [...]
[...] Le narcissisme est plus fort que son désir, mais on va dire aussi que l'angoisse va marquer la condition masculine, surtout l'angoisse de castration, toujours présente dans la vie de l'homme, et c'est ainsi que l'homme est toujours soucieux de sa virilité, de craindre qu'on puisse lui voler. La fin du complexe d'Œdipe introduit la naissance du sur-moi, deuxièmement la naissance de l'identité sexuelle. Le sur-moi est construit en identification aux parents. Il va s'identifier aux traits moraux des parents et l'identité sexuelle à la puberté va dériver du complexe d'Œdipe, car il s'est identifié à son père. [...]
[...] Naissance de la vie psychique, genèse du moi, entre Éros et Thanatos Naissance de la vie psychique. Le processus de subjectivation : comment on devient un sujet, la quête du moi, l'œdipe. Processus qui comprend l'intégration d'une sexualité (tout ce qui permet de ressentir un plaisir) et l'environnement premier va être très important pour le développement des zones de plaisir qui vont le constituer. L'enfant va essayer de se construire comme un objet unique, séparé de sa mère. L'enfant va construire sa réalité psychique avec 3 instances : le ça, le moi et le sur-moi. [...]
[...] Jérémy a vécu la réalisation de ses fantasmes originaires, de séduction, de castration, de scènes primitives et à vécu la sexualité avec ses parents et n'a pas pu construire un narcissisme primaire sécurisant. Il est impossible pour lui que ce soit des fantasmes, puisqu'il a vraiment participé avec ses parents à des relations sexuelles. Il n'a pas pu se dégager de la relation œdipienne et accéder au registre névrotique, car pour accéder à la névrose, il faut avoir un désir non réalisable pour un de ses parents. Certains des enfants vont devenir déficient mentaux, psychotiques et dans des états limites. [...]
[...] Deux secousses œdipiennes : après le stade phallique et après le stade de l'adolescence. S'il ne renonce pas à sa mère, il aura des symptômes névrotiques ; plus tard il aura éventuellement une névrose et cela sera très compliqué de se débarrasser de ça. Une cure analytique devra se faire pour liquider ses sentiments névrotiques et œdipiens sur l'analyste, mais c'est compliqué. Le complexe d'Œdipe l'expérience d'un enfant de 4 ans qui a des sentiments et des désirs presque sexuels et qui doit apprendre à ajuster ses désirs pour que ce soit vivable dans sa cellule familiale. [...]
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