Il existe différent modèles théoriques du développement de l'enfant :
- Modèle orthogénétique : ce sont les facteurs internes qui prédominent, tous les changements dans l'organisation psychique de l'enfant sont pilotés par un processus finalisé, il y a un seul développement linéaire chez l'enfant, celui-ci doit suivre une ligne directrice où les facteurs internes et biologiques prédominent essentiellement.
- Modèle épigénétique : ce sont les facteurs externes qui prédominent, tous les changements se produisent sous l'effet de contrainte externe lié à l'environnement, ce qui oriente le développement de l'enfant c'est principalement l'environnement (...)
[...] Aujourd'hui, pour décrire les trajectoires individuelles, des chercheurs (mathématiciens et psychologues) ont fait des modélisations dynamiques non linéaires du développement. V. La psychopathologie développementale Les trajectoires développementales (Snoufe, 1997) La psychopathologie développementale étudie les trajectoires des individus du développement notamment celles qui mènent à l'inadaptation. Selon Snoufe, il y aurait 4 idées de trajectoires en fonction des contraintes externes. Tronc commun Adaptations initiales Inadaptations initiales Continuité Continuité des d'adaptations inadaptations positive (mène au trouble) D C A B D : bouleversements positifs qui permet à l'enfant de s'adapter. [...]
[...] Comment mesurer le développement ? - Par des observations répétées de l'enfant (démarche clinique) : ceci implique que le psychologue doit avoir des outils assez différenciés. Exemple : pour le WISC il faut attendre au moins un an avec de mesurer une nouvelle fois l'intelligence. Autrement, il existe aussi le teste du K-ABC qui mesure l'intelligence. - Par des comparaisons de groupe d'ages différents - Par des épreuves étalonnées Le psychologue est par définition un clinicien : il a donc une démarche clinique quelque soit son domaine. [...]
[...] Les variations ordinaires du développement Dans les normes développementales, il y a des variations ordinaires. Il y a une trajectoire norme avec quelques variations. Le psychologue doit chercher à savoir à partir de quand l'enfant dévie de la norme au point d'être hors norme. Pour cela il faut utiliser les statistiques. Le sujet épistémique de Piaget passe d'un stade à l'autre et quand il a compris une notion logique il est capable de s'en servir partout : il a des capacités homogènes. [...]
[...] Il faut donc étudier les facteurs de risque du développement de troubles psychopathologiques. Les modèles sous jacent (Lewis, 2000) Il y a trois types de modèles sous jacent qui veulent expliquer les troubles : - Les modèles dispositionnels : l'origine du trouble se trouve dans la caractéristique interne de l'individu. Cette origine interne prédispose l'enfant au trouble. - Les modèles environnementaux : l'origine du trouble se situe à l'extérieur de l'individu. Ce sont les contraintes de l'environnement qui crée le trouble. [...]
[...] Limites de ces deux modèles Dans les deux modèles : s'il y a un handicap c'est que l'enfant à un déficit structurel, que l'enfant n'a pu développer correctement un stade. III. Modèles avec prépondérances des facteurs externes d'organisation (Wallon, Vygotski) Le développement de l'enfant est au carrefour de facteurs biologiques, de facteurs socio historiques et de l'activité propre tant individuelle que collective. C'est l'interaction de tous ces facteurs qui fait le développement d'un enfant. Dans ces modèles, il n'y a pas de stade ou très peu. Les auteurs parlent plutôt de conduite dominante d'adaptation temporaire. [...]
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