Ce deuxième module permet de découvrir l'histoire, les découvertes et les conflits, les concepts fondamentaux de la psychanalyse que différents auteurs ont élaboré et les pratiques thérapeutiques qui donnent à ces concepts tout leur sens. Le dialogue entre psychanalyse et neurosciences est difficile à ce jour, mais l'université de Paris VII tend à travailler au dépassement des incompréhensions mutuelles, ce qui amène une richesse à nos réflexions contemporaines. La psychanalyse se réfère par le départ à l'œuvre fondatrice de Sigmund Freud. La psychanalyse appliquée connaît aujourd'hui un essor important malgré son rejet en France.
[...] L'affection et l'estime de soi sont importantes pour chacun de nos futurs patients. Je serai là pour les aider à retrouver un calme intérieur avec un désir de sérénité. La psychanalyse tient compte de l'expression corporelle et émotionnelle. Il s'agit aussi d'aider le patient dans les sentiments qui l'empêchent de ressentir le présent. Il est primordial de lui faire comprendre que la souffrance l'a coupé de ses sensations de besoin. La distance idéale entre patient et thérapeute La distance instaurée par le patient est liée au phénomène de résistance et plus particulièrement au transfert. [...]
[...] La psychanalyse ne se limite pas au modèle freudien. D'autres analystes comme C. Jung, S. Ferenczi (qui a cherché des moyens d'intensifier le processus de changement et qui a considéré que pour accueillir le patient, il faut envisager l'analyse comme un processus évolutif imprévu), D. Winnicott (pour qui la régression fait partie du processus de guérison) ou M. Klein ont contribué à élargir et compléter la compréhension du changement thérapeutique. Freud À travers son livre Ma vie et la psychanalyse il a démontré qu'il était attiré par une grande soif de savoir, spécialement sur ce qui a trait aux relations humaines. [...]
[...] Elle sera proche de son père jusqu'à la mort de celui-ci. Ces apports ont donné un élan essentiel à la psychanalyse des enfants, tant par le biais de l'observation directe que par celui des cures analytiques appliquées aux jeunes enfants. Son livre fut le point de départ d'un grand conflit avec Mélanie Klein dont elle ne partageait pas les mêmes conceptions et principalement sur l'appréciation du "surmoi". Il est intéressant qu'elle s'attache à décrire les différents types d'angoisse qui peut assaillir le "moi" et les différents mécanismes de défense que celui-ci peut mettre en place pour y faire face. [...]
[...] L'après Freud Mélanie Klein pose l'existence du "moi" au départ de la vie psychique de l'enfant tout en montrant la violence de son angoisse et de sa culpabilité. Le développement de l'enfant passe par la position schizoparanoïde, puis la position dépressive et introduit la notion d'identification projective qui vise à expulser les mauvaises parties du "soi". Elle introduit le jeu et le dessin dans l'analyse des enfants. Selon moi, elle a permis de développer la psychanalyse des enfants. Quant à Jacques Lacan, son œuvre est celle d'un maître à penser. Il a réinterprété les concepts freudiens. [...]
[...] Pour Freud tout acte psychique a un sens et le rêve possède donc un sens susceptible d'interprétation. Le rêve contient le contenu manifeste (ce qui se rêve en tant que scène vécue) et le contenu latent (l'ensemble des significations du récit du rêve). La psychanalyse est une interprétation d'actes humains tels que les actes manqués, les lapsus. Sa deuxième topique comporte trois instances : le le "surmoi" et le "ça. Elle sera la représentation la plus courante de la psyché humaine. [...]
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