Pour faire face à la séparation l'être humain a recours à des mécanismes psychiques de défense. Par exemple : le déni de la souffrance (comment s'en débarrasser). Autre exemple : l'identification : attribuer à l'autre des sentiments qui sont les nôtres (projection).
Les mécanismes de défense permettent de protéger d'un sentiment de menace. En prendre conscience pour pouvoir se positionner professionnellement (...)
[...] Ce jeu répète l'absence de la mère et sa réapparition. L'enfant maitrise l'objet. Il la fait revenir à sa guise = jubilation. Jeu cathartique = abréaction, décharge émotionnelle par laquelle un sujet se libère de l'affect attaché à un souvenir d'événements traumatiques. Ça contribue à le séparé de ses émotions en donnant du sens. Le langage permet de rendre présent l'absent. Il rend possible l'élaboration psychique de la perte de l'objet. Il évite aussi le passage à l'acte. L'enfant est donc dans la maitrise symbolique de l'autre. [...]
[...] Séparation Comment ça se met en place ? Chez les adultes les moyens psychiques sont plus élaborés pour y faire face. L'infantile vit dans chacun de nous de façon vivante. Séparation : perte structurante (construire) ou déstructurante (cicatrices) Au cours des 1ères années de la vie le processus (un processus, pas un acte) de séparation commence. Chez le bébé il y a dépendance totale puis il quitte cette dépendance en se séparant psychiquement (ça prend du temps). Pour faire face à la séparation il existe des mécanismes la plus part inconscients. [...]
[...] Cet espace de transition se met en place entre 4 et 12 mois. C'est pour faire face à la discontinuité que l'enfant créé cet espace. La mère n'est pas sous son contrôle. Les phénomènes transitionnels permettent de traiter cette réalité. L'enfant invente un autre illusion. L'enfant commence à être capable d'élaborer ses angoisses. Tous les enfants n'ont pas d'objet transitionnel. Si oui, c'est un symbole de l'union entre le bébé et sa mère. Le bébé et sa mère sont séparés et l'objet symbolise l'union entre les 2. [...]
[...] Il y a déception, l'enfant va prendre de la distance. Winnicott : la maladie normale chez les mères qui est avant la naissance et qui dure quelque mois après c'est la préoccupation maternelle primaire (PMP). Dans cette PMP, la mère est capable de s'identifier à son nourrisson (comme pour chercher les éléments pour comprendre son bébé). Toutes les femmes ne sont pas capables d'accepter car la mère doit s'identifier aussi aux angoisses les plus archaïques du bébé. La PMP permet à la mère de supporter la dépendance du bébé. [...]
[...] L'éducateur permet aux adultes qui ont cette tâche de la réaliser dans de meilleures conditions. L'enfant est et doit être dépendant de sa mère et progressivement va s'en séparer. L'enfant entièrement dépend de l'autre pour répondre à ses besoins. La fonction maternelle persiste en absence des parents. Nécessairement que le parent idéalise l'enfant pour que l'enfant puisse s'apprécier. Il s'identifie dans les yeux de sa mère à cet enfant idéal. Petit à petit l'enfant va confronter l'adulte à l'enfant de la réalité. [...]
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