Psychanalyse, remémoration, Sigmund Freud, hystérie, mémoire, moi, surmoi, psychisme, pulsion, refoulement, conscience, névrose, réminiscence, état passé, sentiment océanique
Freud (1856–1939) est médecin, c'est-à-dire qu'il soigne. Il a soigné des malades que les autres médecins considéraient comme incurables donc il a élargi le champ de la médecine. Il soignait les hystériques, considérés comme une maladie de "femmes", à laquelle Freud n'a pas contribué à mettre fin, qui consiste en la simulation.
[...] Quelque temps plus tard, elle s'assoit sur un banc et ressent des douleurs à la jambe (c'est le banc sur lequel le couple s'asseyait). Elle va consulter Freud mais n'arrive pas à dire grand-chose. Quand sa sœur meurt, 1ère chose qu'elle se dit = il est libre. Cure psychanalytique va l'aider à prendre conscience de son désir pour son beau-frère. En désirant son beau-frère, elle désire mort de sa sœur car c'est le seul moyen de rompre son mariage. Quand sa sœur meurt, douleurs de + en + insupportables. Tout se passe comme si elle se punissait elle-même d'être amoureuse de son beau-frère. [...]
[...] Principe de Fb : nous donner à voir des choses en rapport avec nos centres d'intérêt. Contrairement à ce que l'on croit, les ordis sont une très bonne manière de parler de la mémoire. [...]
[...] À mesure que l'on se rapproche de l'état adulte on se sépare de + en Le moi se définit comme étant ce qui reste quand on s'est séparé de tout. Sentiment océanique = vestige d'un état passé. Celui qui espère que la religion va permettre ce sentiment apparaît comme nostalgique d'un état passé et veut donc adorer un vestige alors que propre du vestige = témoigner du passé. « Leurs symptômes [des hystériques] sont les résidus et symboles de certains évènements » (p40-42 Mémoire, souvenirs, oublis). Ce sont donc des symboles commémoratifs. Dans Malaise dans la civilisation, il dit que les symboles commémoratifs sont comme les symptômes hystériques. [...]
[...] Il suffit d'un échange de mots pour que tout change dans le corps. 3 instances du psychisme : Ça = pulsion, ce qui pousse, c'est chaotique, informe, gouverné par le principe de plaisir càd satisfaire des pulsions. Mais si nous suivions nos pulsions, nous ne pourrions fixer notre inconscient sur rien (comme les enfants qui se perdent eux-mêmes). Les pulsions ont besoin d'être contrôlées, il y a donc une instance de refoulement. Surmoi = intériorisation de toutes les normes sociales, tout ce qui contribue à nous donner des règles Moi = ce que nous connaissons de nous (c'est tout petit). [...]
[...] Cela lui permet de comprendre et reconstituer son identité. Elle ne se dit plus « je suis celle qui a mal aux jambes » mais « je suis celle qui a été amoureuse de son beau-frère ». Lorsque l'on a interrogé ses filles, elles ont dit qu'elle parlait parfois de cette histoire en disant que Freud avait voulu la faire croire qu'elle était amoureuse de son beau-frère. Pour elle, l'affaire été réglé, donc elle avait oublié. La pulsion est toujours là, ce n'est pas dans le passé, le passé est présent dans le psychisme. [...]
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