Processus de la mémoire, structure de la mémoire, codage des informations, troubles de l'encodage, profondeur de traitement
Les traitements de la première à la dernière sont des traitements de plus en plus profonds.
On demande ensuite au sujet de distinguer dans une liste les mots qui avaient été précédemment vus, et les résultats montrent que le temps de réaction du premier groupe est nettement inférieur à celui du dernier groupe, mais que leurs performances à la reconnaissance sont moins bonnes.
On peut donc inférer que les meilleurs résultats sont dus à l'encodage sémantique (qui a un sens, une signification). Mais on peut aussi supposer que le sujet a mieux retenu le mot car il l'a vu plus longtemps, mais des expériences postérieures montreront que le traitement sémantique produit plus de meilleurs bénéfices.
[...] La profondeur de traitement Expérience de Craik et Lockard (1972) On pose au sujet une question, suivie d'un mot et de OUI/NON, et 3 types de questions sont posées : - Caractéristique visuelle (Le mot est-il écrit en majuscule - Caractéristique phonémique (Le mot rime-t-il avec Lion - Caractéristique sémantique (Peut-on insérer le mot dans la phrase "Il a rencontré un . dans la rue" Les traitements de la première à la dernière sont des traitements de plus en plus profonds. On demande ensuite au sujet de distinguer dans une liste les mots qui avaient été précédemment vus, et les résultats montrent que le temps de réaction du premier groupe est nettement inférieur à celui du dernier groupe, mais que leurs performances à la reconnaissance sont moins bonnes. [...]
[...] Mais on peut aussi supposer que le sujet a mieux retenu le mot car il l'a vu plus longtemps, mais des expériences postérieures montreront que le traitement sémantique produit plus de meilleurs bénéfices. Les troubles de l'encodage L'amnésie antérograde : Cas célèbre : HM (Milner, 1959) Un patient souffrait d'épilepsie, et ne supportait pas les médicaments. A 27 ans, ce patient s'est fait enlever les parties supérieures des lobes temporaux et l'hippocampe. Les crises d'épilepsie ont donc diminué, mais des troubles de la mémoire sont apparus, et ce patient oubliait rapidement ce qui lui arrivait = Oubli "à mesure". Déficit d'encodage ou de récupération ? [...]
[...] Ils font alors appel à leur mémoire implicite. Le patient n'a pas bien encodé le matériel, l'information ne sera pas efficacement récupérée. Disponibilité et accessibilité Le fait de ne plus pouvoir évoquer quelque chose ne veut pas dire qu'elle n'est plus en mémoire (exemple, lorsqu'on a un mot sur le bout de la langue) L'information est disponible, mais pa forcément accessible. L'oubli n'est donc pas un effacement de la mémoire, mais une difficulté à récupérer la donnée ; Difficulté qui dépend de la profondeur du codage. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture