Le chercheur en psychologie utilise un nombre considérable de paramètres statistiques en vue de synthétiser les données de sa recherche, de les ordonner et de les présenter schématiquement suivant une panoplie de possibilités que la science statistique permet. L'ensemble de ce savoir résume ce qui convenu d'appeler la statistique descriptive contenant les paramètres de tendance centrale (la moyenne, la médiane et le mode), les paramètres de position (les centiles, les déciles, les quartiles, la médiane), les paramètres de dispersion (la variance et l'écart type , l'étendue, l'étendue semi-interquartile). Ces paramètres sont utilisés quand l'étude concerne une seule variable; lorsqu'elle s'applique à une situation à deux ou plusieurs variables, la statistique descriptive pourvoit le chercheur des paramètres relatifs à la détermination de la relation de corrélation et également ceux en rapport avec les techniques de prévision à l'instar de la régression linéaire ou multiple.
Cette réalité justifiant l'importance du recours à la statistique descriptive recèle ses limites du fait que le chercheur en s'adonnant à l'étude du phénomène, ne peut généralement évoluer que dans le cadre d'un échantillon, car il n'est pas toujours possible de se permettre l'étude sur l'ensemble de la population; or l'objectif de la recherche ne concerne pas l'échantillon mais le dépasse pour la population ; de là, émergence de la problématique de la généralisation des résultats de la recherche obtenus sur l'échantillon à la population et leur fiabilité. Question pertinente et d'intérêt capital, qui résume à elle seule l'objectif et l'utilité de la recherche. La réponse à cette question trouve forme dans la distinction statistique descriptive/ statistique inférentielle.
[...] La réponse de façon catégorique et exhaustive à cette préoccupation n'est malheureusement pas disponible, néanmoins certains indices peuvent toujours être exploités par le chercheur pour parvenir à déterminer le choix optimal. Dans cette optique, il nous est possible de citer la distinction entre les différents types de données. La détermination des différents types de données doit être inscrite comme préoccupation pertinente par le chercheur dès le lancement de la recherche; le chercheur doit anticiper et définir les données à exploiter au cours de sa recherche plutôt que de se retrouver avec une pléiade de données qu'il s'affairera à lui trouver les méthodes statistiques adéquates avec le risque de s'exposer à l'erreur et le mauvais choix. [...]
[...] Il est à signaler que les techniques de la statistique sont opérants suivant la logique qui fait le plus fait le moins; c'est-à-dire que les techniques valables pour le niveau "rapport" peuvent parfaitement être appliqués pour un niveau inférieur, et ceux utilisés pour un niveau encore plus inférieur sont également valables pour celui qui lui est inférieur. Bibliographie ADKINS, C Statistics, An introduction for students in behavioral sciences, Columbus, Ohio, C.E.Merill. HUNTSBERGER D.V BILLINGSLEY, P. Elements of statistical inference, Boston, Allyn and Bacon. LOUISSE MARTIN, GERALD BAILLARGEON, Statistique appliqué à la psychologie 2e édition. Les éditions SMG. [...]
[...] Principes méthodologiques et applications statistiques en psychologie Plan Introduction Statistique descriptive/ Statistique inférentielle Echantillonnage Approche expérimentale et approche corrélationnelle Type de données Statistique paramétrique et statistique non paramétrique Introduction Le chercheur en psychologie utilise un nombre considérable de paramètres statistiques en vue de synthétiser les données de sa recherche, de les ordonner et de les présenter schématiquement suivant une panoplie de possibilités que la science statistique permet. L'ensemble de ce savoir résume ce qui est convenu d'appeler la statistique descriptive contenant les paramètres de tendance centrale (la moyenne, la médiane et le mode), les paramètres de position (les centiles, les déciles, les quartiles, la médiane), les paramètres de dispersion (la variance et l'écart type, l'étendue, l'étendue semi-interquartile). [...]
[...] La distinction entre la variable indépendante et la variable dépendante est opérante et d'importance dans le cas de manipulation expérimentale, qui aboutit à la détermination des variations de la relation causale par l'usage de méthodes statistiques appropriées, mais cette conception n'est pas exclusive, il se peut que les variables puissent être assimilées à des traits et dans ce cas, l'analyse et l'interprétation des résultats de même que le choix de l'outil statistique se doivent d'être ajustés et conformes à la nouvelle configuration. LES DONNEES QUALITATIVES ET LES DONNEES QUANTITATIVES La distinction des variables peut également se faire par rapport aux types des données et d'informations que les opérations d'investigation et de mesure mettent à la disposition du chercheur. Elles peuvent être de type qualitatif ou de type quantitatif. [...]
[...] Pour le premier cas, elle concerne l'ensemble des étudiants et des étudiants, et cet ensemble n'a pas de limites connues; pour le second la focalisation ne s'effectue pas sur la localisation de la population qui est à concevoir comme hypothétique. Approche expérimentale et méthode corrélationnelle Le chercheur en psychologie en s'adonnant à la méthode scientifique se retrouve face à deux alternatives qu'on appelle approche (méthode) expérimentale ou corrélationnelle et par conséquent le recours aux techniques statistiques se trouve être inscrit dans cette perspective d'où adéquation de certaines techniques pour telle ou telle situation. Pour clarifier la distinction entre l'approche expérimentale et l'approche corrélationnelle, le présent exemple est inséré. [...]
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