Présentation clinique, analyse sémiologique, évaluation psychopathologique, antécédents
Chaque sujet raconte à sa façon, si on ne fait pas d'entretiens pas trop directifs, il y a une infinité de façons de raconter, de présenter ses difficultés, chacun les comprend comme il peut. Après c'est à vous de remettre un peu ça en ordre et là encore il y a plein de façons de le faire, mais je vais vous donner quelques indications sur des informations pertinentes utiles, important pour le diagnostic
[...] Important d'abord parce que pour le coup il y a des signes qui sont relativement spécifiques de difficultés relationnelles qui constituent d'authentiques symptômes sur le plan psychopathologique ou psychiatrique. Notamment la réticence ou la méfiance, lorsque le patient, non seulement il reste à distance mais on le sent dans une grande réticence à s'engager dans la relation c'est souvent un indice de type psychotique. C'est pas seulement qu'il est timide c'est vraiment qu'il ne souhaite pas s'engager dans la relation, ce qu'on appelle la réticence. [...]
[...] Ce qui crée des situations difficiles parce que normalement on n'a pas le droit de traiter quelqu'un ou de l'hospitaliser contre son gré. C'est une privation de liberté donc il y a des cadres juridiques précis qui permettent en psychiatrie d'hospitaliser quelqu'un contre son gré. Il y a 2 cadres juridiques précis : - l'hospitalisation à la demande d'un tiers il faut que quelqu'un de l'entourage, remplisse un formulaire et motive sa demande de soins. Et puis il y a un certificat médical qui peut être fait par un médecin spécialiste ou généraliste qui doit être rédiger selon des formules précises pour être valable juridiquement et qui doit motiver cliniquement, un risque pour le patient ou son entourage qui motive l'hospitalisation contre son gré. [...]
[...] La réticence pathologique, la méfiance, c'est le sujet qui refuse le contact qui est dans le refus typiquement manifeste. Evidemment parce qu'il a très peur du contact de l'intrusion de l'autre, de la décision, il a peur que le clinicien l'hospitalise alors qu'il ne le souhaite pas, lui donne un traitement alors qu'il ne la souhaite pas, etc. On sent bien qu'il y a plus que de la timidité, c'est soit l'ambivalence, soit le refus d'entrer en contact. Ca peut masquer parfois des idées délirantes sous- jacentes de persécution etc. [...]
[...] On va s'intéresser à toutes les pathologies mais, par exemple s'il y a beaucoup de cancers ce n'est pas un hasard, et ce n'est pas sans conséquences. On va s'intéresser aux autres pathologies mentales connues : schizophrènes, des troubles de l'humeur bipolaires ce sont des maladies dont la dimension génétique est avérée. Donc c'est utile de le savoir. - ATCD personnels rencontrés éventuellement dans son parcours et là on distingue (tradition médicale) trois catégories d'antécédents : médicaux (maladie qui relève de la médecine générale), chirurgicaux (est-ce que le sujet a été opéré ? [...]
[...] Les circonstances dans lesquelles une personne consulte 2. Les repères biographiques 3. Antécédents médicaux personnels et familiaux Et enfin : L'anamnèse (c'est l'histoire de la maladie, l'histoire des troubles pour lesquels la personne consulte, vous est amenée). Il y a plusieurs chaque sujet raconte à sa façon, si on ne fait pas d'entretiens pas trop directifs, il y a une infinité de façon de raconter, de présenter ses difficultés, chacun les comprend comme il peut. Après c'est à vous de remettre un peu ça en ordre et là encore il y a plein de façons de le faire mais je vais vous donner quelques indications sur des informations pertinents utiles, important pour le diagnostic : - mode de début : est-ce que ça a débuté récemment ? [...]
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